Sous le pont, la ville
Devant la forte pression foncière qui s’exerce sur les métropoles, les professionnels de l’aménagement se tournent vers des espaces oubliés, voire rejetés par les promoteurs du développement urbain: les ponts et les viaducs.
Devant la forte pression foncière qui s’exerce sur les métropoles, les professionnels de l’aménagement se tournent vers des espaces oubliés, voire rejetés par les promoteurs du développement urbain: les ponts et les viaducs.
Données ouvertes, hackathons, implantation de la maison Notman: la ville de Montréal a déjà bien amorcé son virage «intelligent». Québec, quant à elle, mise sur les nouvelles entreprises créatives et sur l’amélioration de ses services aux citoyens. Et elles ne sont pas les seules. Les initiatives pleuvent, de New York à Songdo. Portrait de la ville intelligente idéale.
Au siècle dernier, la ville nord-américaine s’est retrouvée dans un cul-de-sac économique en se développant autour de l’automobile. On peut maintenant affirmer, exemples à l’appui, qu’il est écologiquement sensé et financièrement raisonnable de concevoir des quartiers qui placent les résidents—et non leur véhicule—au cœur de tout.
La ville futuriste des publicités de l’après-guerre ne semble plus si éloignée: se déplacer dans les airs grâce au transport urbain par câble est devenu une réalité pour plusieurs dizaines de villes à travers le monde.
Trop souvent, les espaces urbains sont planifiés de manière expéditive, et leur design, trop rigide ou théorique, ne prend pas en compte les habitudes des citoyens. Heureusement, certains concepteurs prennent le temps d’étudier les comportements des usagers pour humaniser et rendre plus habitables les espaces urbains. Ils se tournent pour cela vers ce qu’on appelle les lignes de désir.
Les arts et la culture plutôt que des condos et des centres d’achats? C’est le pari d'un regroupement de citoyens qui ont imaginé un autre futur que des gratte-ciels pour Griffintown.