Ce qu’«Occupation double» dit sur notre rapport à la langue
Et si les débats sur la langue ne se jouaient pas uniquement dans les institutions, mais aussi dans les émissions de téléréalité?
Son essai sur la grossophobie internalisée lui a attiré les foudres de certaines de ses consœurs féministes. Mais même si l’autrice de Cet exécrable corps a le sentiment d’avoir gouté à une forme de trahison dans son milieu militant, elle refuse de s’opposer à la cancel culture.
Ça m’obsède de constater à quel point nous, les féministes, sommes exigeantes les unes envers les autres. Je ne suis pas la première à le dire et je ne serai sans doute pas la dernière. Comme pour répéter les patterns que nous apprend le patriarcat, on s’impose un code strict. Et si on le respecte, si on suit toutes ses règles à la lettre, il nous donne droit à l’étiquette dorée de «la bonne féministe».
Mais est-ce que notre but, ce n’était pas justement d’être libres? De construire autre chose?
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De part et d’autre de la crise du logement, deux classes se dessinent: celle qui exploite (les propriétaires) et celle qui est exploitée (les locataires). Telle est la prémisse de «La classe locataire», un essai qui sort ces jours-ci chez Québec Amérique. En voici un extrait.
Qui peut vraiment mettre sa face sur un poteau en 2025?
À l’heure où l’urgence climatique redéfinit nos habitudes de consommation, le lin s’impose comme l’un des textiles du futur. S’habiller de lin, c’est faire bien plus qu’un choix vestimentaire: c’est, selon notre collaboratrice, un acte de conscience.