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Biomasse forestière: des résidus qui tiennent au chaud

Photo: Milo Kazi
Publié le :
Présenté par
Biomasse Forestière BSL, Nature Québec et Gouvernement du Québec

Biomasse forestière: des résidus qui tiennent au chaud

Les industries, commerces et institutions du Bas-Saint-Laurent peuvent désormais convertir leurs systèmes de chauffage vers un système à la biomasse forestière résiduelle. En accompagnant cette transition, le Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent et Nature Québec espèrent positionner la région au premier plan dans cette filière importante de la lutte contre les changements climatiques.

Qu’est-ce que la biomasse forestière résiduelle? 

Il s’agit des résidus issus de la coupe et des activités de transformation du bois. Une fois en copeaux ou granules, ces résidus sont brulés et produisent ainsi de l’énergie thermique.


Pourquoi privilégier cette technologie? 

La biomasse forestière résiduelle (BFR) est efficace, durable, renouvelable, et elle est disponible localement. L’industrie forestière joue un rôle structurant au Bas-Saint-Laurent, et la transition vers la biomasse lui offre un débouché important. Du même coup, elle permet de s’affranchir des combustibles fossiles, importés et polluants. De plus, la BFR n’implique aucune pression sur la ressource forestière puisque l’approvisionnement se fait auprès de familles de gisements telles que les résidus primaires (ce qui reste de la coupe en forêt), les résidus post-transformation (sciures et rabotures générées par les usines) et les résidus de construction et de démolition non contaminés.


  • Photo: Fédération québécoise des coopératives forestières

Comment bien préparer sa conversion?

Le Conseil régional de l'environnement du Bas-Saint-Laurent (CREBSL) met à la disposition des entreprises et des institutions une boite à outils pour comprendre et évaluer les enjeux associés à la transition—énergétiques, sociaux et économiques. Nature Québec, qui offre des services partout dans la province, pose ensuite un diagnostic de potentiel, question d’évaluer, selon une série de critères, si la transition sera efficace et économique. Si la BFR est recommandée, un·e ingénieur·e identifie l’installation la plus appropriée. Un accompagnement est aussi offert pour effectuer une demande de subvention au programme Bioénergies du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, qui peut couvrir jusqu’à 75 % des couts.


Un exemple de transition réussie. 

En décembre 2018, après avoir converti son ancienne église en centre communautaire, la municipalité de Saint-Valérien a achevé sa transition vers la biomasse avec une fournaise à granules. Cette démarche, issue d’une consultation citoyenne, avait pour objectifs d’abaisser les couts d’entretien, de stimuler l’économie locale, et de poser un geste pour la protection de l’environnement tout en respectant les normes de rendement énergétique. Trois ans plus tard, le succès est indéniable. À elle seule, la transition a mené à des économies de 8 000 $ à 10 000 $ par an en frais de chauffage, et le centre communautaire enregistre une diminution de 40 à 50 tonnes de GES annuellement. 

D’autres municipalités s’intéressent également à la biomasse. L’expertise bas-laurentienne se partage, et la région est fière d’être à l’avant-garde en matière de transition écoénergétique.

Pour en savoir plus: crebsl.com et biomasse-residuelle.org



Le CREBSL est un organisme de concertation régionale en matière de pro­tection de l’environnement et de développement durable qui fut créé à la suite d’une volonté régionale en 1977. Aujourd’hui, il fait partie du RNCREQ, qui comprend seize conseils de l’environnement regroupant plus de 1 000 organismes. Le CREBSL conseille tout intervenant préoccupé par l’environnement et il soutient les principes du développement durable auprès de la communauté et des instances décisionnelles. Les principaux dossiers traités correspondent aux particularités du milieu bas-laurentien et aux attentes de plus en plus nombreuses de celui-ci.

Nature Québec est un organisme national sans but lucratif oeuvrant à la conservation des milieux naturels et à l’utilisation durable des ressources depuis 1981. Appuyée par un réseau de scientifiques, son équipe mène des projets et des campagnes autour de 4 axes: la biodiversité, la forêt, l’énergie et le climat, ainsi que l’environnement urbain. L’organisme regroupe plus de 90 000 membres et sympathisant·e·s, 40 groupes affiliés et est membre de l’Union internationale pour la conservation de la nature. Partout au Québec, on sensibilise, mobilise et agit en vue d’une société plus juste, à faible empreinte écologique et climatique, solidaire du reste de la planète.


Ce contenu, réalisé par le Studio A10 dans le respect de ses lignes directrices, a été commandité par le CRESBL et Nature Québec.

Le projet Biomasse Forestière BSL est rendu possible grâce à l’appui financier du Gouvernement du Québec dans le cadre du Fonds régions et ruralité (FRR).

Pour consulter les autres articles collaboratifs: atelier10.ca/nouveauprojet/type/partenaire

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