Ces femmes qui changent le visage du cinéma afghan

Mortaza Behboudi
«A Thousand Girls Like Me», par Sahra Mani
«A Thousand Girls Like Me», par Sahra Mani
Publié le :
Reportage

Ces femmes qui changent le visage du cinéma afghan

AFGHANISTAN – Des années après la chute de l’extrémisme, une nouvelle génération de femmes semble prendre les devants pour renouveler un septième art sclérosé.

Une vingtaine d’années après l’arrivée des talibans, réaliser un film en Afghanistan est loin d’être chose facile. Les salles ont été fermées et les tournages interdits sous leur autorité, ce qui a eu de profonds effets sur le septième art afghan. Aujourd’hui, sur les 20 cinémas que compte Kaboul, seuls quatre sont en état de fonctionnement. Des années de guerre civile ainsi qu’un manque d’installations techniques et de ressources financières ont étouffé toute velléité artistique.

Au milieu de ce marasme, une poignée de femmes luttent devant et derrière la caméra. Elles sont le visage du renouveau cinématographique afghan. Elles s’appellent Leena Alam, Sahra Mani, Sahra Karimi et Shahrbanoo Sadat. Elles ont entre 25 et 40 ans, et nous racontent leur pays natal.

Abonnez-vous!

Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.

Voir les forfaits

Continuez sur ce sujet

  • À l’arrière-plan: l’entrepôt du 1, avenue Van Horne, à Montréal.
    Société

    Ce qui nous lie

    Le ministère de la Culture et des Communications a ajouté un critère à la grille d’évaluation du patrimoine bâti: la valeur sociale. Mais comment mesurer quelque chose d’aussi subjectif que l’attachement aux lieux qui font nos quartiers?

  • Le pont d’aluminium d’Arvida en 1950
    Société

    La fabuleuse histoire des promesses de Rio Tinto Alcan

    Avant les usines de batteries, il y a eu les alumineries. Le Québec est-il contraint d’offrir de généreux cadeaux aux multinationales pour les attirer sur son territoire? Chose certaine, depuis des décennies, aucun de nos gouvernements n’a su forcer Rio Tinto Alcan à respecter ses engagements.

  • Société

    En banlieue du monde

    Et si Laval était l’endroit parfait pour repenser le stéréotype de la banlieue nord-américaine et le projet social qu’elle était censée incarner?

  • Salle des machines, La Grande-1, Baie-James.
    Société

    La question qui électrise le Québec

    Alors que François Legault parle de construire de nouvelles centrales hydroélectriques pour répondre aux besoins futurs du Québec, notre journaliste enquête: pourrions-nous en construire moins, mais en prendre soin?

Atelier 10 dans votre boite courriel
S'abonner à nos infolettres