L’intelligence superficielle
Certes, la dernière génération de robots conversationnels affiche d’étonnantes compétences pour produire du texte. Mais écrire, c’est autre chose.
Les GIF, ces images qui se répètent ad nauseam, n’ont pas la cote auprès de la jeune génération. Soit. Quelle leçon peut-on en tirer?
Ce texte a remporté la deuxième place au concours d’essais organisé par Nouveau Projet.
Il arrive que les communications achoppent. Que les attentes créées par mon téléphone intelligent soient déçues. Qu’un GIF ne s’anime pas dans une publication Facebook. Qu’une amie m’indique qu’elle ne reçoit pas les GIF sur son cellulaire. Que je ne trouve pas le Blinking Guy parce que je manque de données mobiles. Me voilà frustrée.
J’ai 31 ans et, comme la plupart de mes contemporain·e·s, j’adore m’exprimer avec ces images animées qui me semblent incomparablement expressives. J’y vois le nec plus ultra des communications, parce qu’elles allient efficacité, connivence et humour. Mais j’ai dû me rendre à l’évidence: les GIF sont vieux. Et moi avec eux. Ça fait mal.
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Peut-on pleinement s’accomplir comme femme sans faire l’expérience de la maternité, de l’accouchement et de l’allaitement? On assiste ces années-ci à la libération de la parole des nullipares volontaires, celles qui ne se laissent pas contaminer par la peur de passer à côté de quelque chose.
En regardant au-delà des étiquettes, et en embrassant la diversité sexuelle et de genre, peut-être pourrions-nous découvrir toute la poésie qui nous anime?