Cinq moyens de prévenir la grossophobie au travail
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Une centaine de femmes d’origines, de cultures et de religions différentes discuteront de leurs droits lors du Forum international de rencontre des femmes en dialogue, les 26 et 27 novembre au Centre Justice et Foi, à Montréal. Le forum sera suivi d’un colloque au Campus de Longueuil de l'Université de Sherbrooke.
L’évènement réunira les 11 pays participants au projet de recherche action-médiation, Femmes et féminismes en dialogue, qui a planté ses premiers jalons en 2015 et dont l’objectif consiste à retravailler le tissu social des femmes.
Discussion avec Michèle Vatz Laaroussi, professeure en travail social et en médiation interculturelle à l’Université de Sherbrooke et membre du comité d’organisation.
En quoi consiste le forum?
Notre processus de recherche action-médiation pour des femmes de cultures différentes les aide à mettre sur la table, dans un contexte favorable, les préjugés qu’elles ont entre elles et les privilèges de certaines. À partir de là, on soulève les convergences rassembleuses, comme la pauvreté, la violence faite aux femmes, l’exploitation de leur corps, etc. On a ensuite transféré cette méthodologie dans d’autres pays, dont la France, la Tunisie et le Maroc. Le forum à Montréal, c’est en quelque sorte le sommet de ces Femmes et féminismes en dialogue.
Qu’espérez-vous accomplir?
Élaborer une déclaration de solidarité avec des revendications communes dans chacun de nos pays, mais aussi de façon internationale, que nous présenterons lors du colloque. Nous voulons également créer un réseau qui se multipliera dans chacun des pays. Et ce que l’on souhaite surtout, c’est que notre méthodologie soit utilisée ailleurs dans le monde. Que ça devienne une force nouvelle dont nous n’aurons pas le contrôle.
Quels seront les principaux sujets abordés?
Au Québec, ce qui ressort, ce sont les questions de religion et de laïcité, de pauvreté, de marginalisation, d’immigration et d’identité, notamment pour les femmes autochtones. Ces éléments représenteront la trame de fond de nos débats et dialogues, à laquelle on ajoutera les sujets de nos collègues internationales.
Et l’agression sexuelle, qui fait la une depuis quelques semaines?
Absolument. À Montréal, c’est la question de l’exploitation du corps des femmes. Donc pas juste les agressions sexuelles, mais aussi leur corps comme arme de guerre, exploitation matérielle et financière. Aussi en ce qui a trait au débat du corps dans la religion : le couvrir ou le découvrir.
Comment le dialogue peut-il aider la cause des femmes?
La communication entre les femmes n’est pas toujours facile. Par exemple, entre les Marocaines, les paysannes argentines et les féministes radicales du Québec, il y a des différences majeures. Mais il y a quand même des forces qui parcourent tous nos débats. Le dialogue, c’est ce qui permet de préciser nos préjugés, nos liens et nos solidarités.
Ces différences expliquent-elles le pluriel dans le titre du colloque du 29 novembre Les femmes et les féminismes des Sud(s) et des Nord(s) - Perspectives croisées?
Oui. On parle souvent de féministes, mais on pourrait parler de féminisme du Sud. Et il y a plusieurs Suds. Par exemple, les femmes du Sud éduquées de classes sociales aisées vivent des choses très différentes des Autochtones boliviennes. Il faut vraiment tenir compte de l’ensemble de ces dimensions. C’est pour cela que c’est vraiment au pluriel: «des Suds et des Nords.»
Comment peut-on établir un dialogue international?
En trouvant un temps et un espace convivial pour que, petit à petit, un dialogue se crée à l’échelle internationale. Les conditions sont l’authenticité, l’engagement, l’utilisation de l’art et de différents médias pour communiquer, et pas seulement la parole ou l’intellect. Il s’agit donc de sortir de notre perspective intellectuelle pour entrer dans le ressenti et les émotions.
Sise à Sherbrooke, ville francophone au sud du Québec, l’Université de Sherbrooke est au cœur d’un pôle de recherche international. L’institution a su établir sa notoriété grâce à ses enseignements et à ses travaux de recherche qui lui ont permis d’échanger, de collaborer et d’innover avec des universités et des partenaires de partout dans le monde.
Ce contenu, réalisé par Atelier 10 dans le respect de ses lignes directrices, a été commandité par l’Université de Sherbrooke—Atelier 10 n’est pas une agence de publicité: nous sommes des journalistes et éditeurs et faisons ici preuve de la même rigueur que dans le reste de nos activités. Nous choisissons les organisations avec qui nous souhaitons travailler. Elles doivent pour cela être en accord avec nos valeurs et apporter une contribution positive à la société québécoise.
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