Cinq moyens de prévenir la grossophobie au travail
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À l’École des sciences de la gestion de l’UQAM, on conçoit des façons différentes de gérer les organisations. Rencontre avec une chercheuse qui, avec son équipe, explore le pouvoir de l’économie sociale.
Comptant actuellement plus de 40 unités de recherche, l’ESG UQAM se distingue notamment par son Équipe de recherche en gestion des entreprises sociales et collectives*, dirigée par la professeure titulaire Valérie Michaud. Avec leurs étudiant·e·s, les chercheuses analysent et déploient différents outils pour appuyer les organisations d’économie sociale. Valérie Michaud, qui est également membre du Centre de recherche sur les innovations sociales, fait la lumière sur les retombées positives des projets auxquels elle participe.
En matière d’entrepreneuriat, vos travaux sont vecteurs d’innovation. En quoi soutiennent-ils un modèle qui transforme nos façons de faire?
Je dirais que ce sont les coopératives, les organisations à but non lucratif et les mutuelles sur lesquelles portent nos recherches qui sont elles-mêmes porteuses d’innovations sociales! Nous travaillons à les outiller afin que leur gestion et leurs actions demeurent adaptées à leurs valeurs et à leurs spécificités.
Comment se positionne le Québec par rapport à ce modèle économique?
Le Québec fait figure de leader grâce à des modèles coopératifs et un écosystème de soutien en économie sociale bien implantés. Malgré cela, les défis demeurent nombreux. Ces organisations évoluent notamment dans un environnement où des valeurs opposées peuvent s’affronter, ce qui génère des paradoxes. Nos recherches sont vouées à réfléchir à des pratiques de gestion et à des outils adaptés.
Certains de vos travaux s’intéressent au phénomène de la professionnalisation. Est-il une source de contradictions, en gestion des entreprises sociales et collectives?
La volonté d’augmenter les compétences professionnelles est bien présente et généralement souhaitable, mais elle ne doit pas se faire au détriment des valeurs de nos organisations. Il existe un préalable, qui est de répondre à des besoins. En gestion des ressources humaines, par exemple, comment peut-on s’assurer que l’équipe soit compétente d’un point de vue technique tout en adhérant à la mission?
C’est sur ce type de paradoxe que vous travaillez?
Oui, par exemple sur les tensions entre mission sociale et activité économique. Avec l’entreprise d’insertion Le boulot vers, nous avons notamment mené une recherche partenariale qui a généré un outil d’aide à la décision dans cette optique.
Est-ce que l’économie sociale tente en quelque sorte d’occuper des créneaux laissés inoccupés par le monde des affaires traditionnel?
Différentes raisons président à la création d’entreprises sociales et collectives. Règle générale, il s’agit de collectifs qui se mobilisent face à un besoin. Et oui, parfois, c’est en réponse au fait que des entreprises traditionnelles abandonnent des marchés jugés non rentables. La création de la coopérative TREQ pour desservir des destinations régionales abandonnées par Air Canada est un très bon exemple.
En somme, l’économie sociale fait naitre des entreprises «démocratiques»?
Tout à fait. Que l’on parle de coopératives, d’OBNL ou de mutuelles, l’idée tourne autour de la prise en charge collective de ressources locales pour mieux répondre aux besoins d’une communauté. J’ajouterais que les membres de notre équipe partagent une passion pour ce type d’entreprises, et ce, audelà des projets de recherche. À l’ESG UQAM, on a la chance d’offrir des programmes d’études spécialisés en gestion des entreprises sociales et collectives et en innovation sociale. Pour les futur·e·s étudiant·e·s soucieux·ses de faire une différence au sein des collectivités, c’est une manière de voir—et de faire voir—l’avenir autrement.
* L’ESG UQAM est fière de mettre de l’avant l’expertise des professeures Marie J. Bouchard, Annie Camus, Maude Léonard et Sonia Tello-Rozas, toutes membres de l’Équipe de recherche en gestion des entreprises sociales et collectives.
L’ESG UQAM est une école dynamique qui transforme la société en toute conscience et qui inspire les gestionnaires d’aujourd’hui et de demain. Avec nos 300 professeur.e.s et nos 40 unités de recherche, nous formons la nouvelle génération d’hommes et de femmes d’affaires à idées et impacts. En tant qu’acteur de changement, nous repensons et (ré)imaginons à notre façon, de manière humble et humaine, la vision des affaires pour trouver des solutions durables aux enjeux les plus pressants.
Ce contenu, réalisé par le Studio A10 dans le respect de ses lignes directrices, a été commandité par L'ESG UQAM.
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