Cinq livres que j’ai lus—octobre 2022
Chaque mois, notre rédacteur en chef commente certaines de ses lectures et d’autres sujets plus ou moins connexes.
Peut-on vivre de sa plume en 2021?
Écrire pour vivre, de Jean-Benoît Nadeau. Le salaire moyen des journalistes pigistes et le prix des condos dans Villeray. L’écrivain·e‑entrepreneur·euse et les velléités de syndicalisation. Ce qu’il faut écrire pour devenir riche.
Attablé·e·s devant nos pintes au Réservoir—probablement pour un 6 à 8 de l’Association des journalistes indépendants du Québec—, nous en étions venu·e·s à la conclusion que pour gagner notre vie, il vaudrait mieux tenter notre chance à la télé. L’essai de Jean-Benoît Nadeau était entre les mains de tous ceux et toutes celles qui aspiraient à vivre de leur plume, mais ce qu’il proposait comme modèle d’affaires nous paraissait inaccessible. Contrairement à l’auteur -d’Écrire pour vivre, nous n’avions pas de conjointe anglo capable de peaufiner nos textes pour nous ouvrir les marchés canadien-anglais et américain; nous n’avions pas encore réussi à revendre l’un de nos reportages pourtant géniaux parus dans Urbania—qui voudrait de ces incursions pseudogonzo dans des milieux loufoques? Châtelaine?—; et nos livres n’étaient pas exactement des best-sellers. Sinon, conseiller·ère à la SAQ, c’était pas mal non plus.
Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.
Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Chaque mois, notre rédacteur en chef commente certaines de ses lectures et d’autres sujets plus ou moins connexes.
Chaque mois, notre rédacteur en chef commente certaines de ses lectures et d’autres sujets plus ou moins connexes.
Si la pratique du tatouage existe depuis des millénaires, elle a connu une expansion fulgurante au Canada depuis quelques années; aujourd’hui, plus d’un tiers des Canadien·ne·s en auraient au moins un. Le livre «Needle Work» propose une histoire érudite, rocambolesque et imagée de ce monde en ébullition.
Résolution pour la nouvelle année: sortir des sentiers battus, découvrir des auteur·trice·s qu’on ne voit pas dans les palmarès des meilleures ventes ou à «Tout le monde en parle». Parce que la littérature fleurit au-delà des vedettes.