Cinq moyens de prévenir la grossophobie au travail
Les comportements grossophobes augmentent le risque de détresse psychologique chez les gens qui les subissent. Voici comment instaurer un climat de travail sain et plus inclusif à l’égard du poids.
Dans les communautés rurales et semi-urbaines du Québec, il existe une organisation ayant l’envergure et la capacité financière d’aider des dizaines de milliers d’entreprises: le Réseau des Sociétés d’aide au développement des collectivités et des Centres d’aide aux entreprises.
Lorsque l’appel se fait entendre, les leviers du Réseau des SADC et CAE s’avèrent efficaces jusque dans le plus petit des villages, comme l’explique son président, Vallier Daigle.
Qu’est-ce qui fait la force de votre réseau?
Il agit comme un carrefour d’échanges. Les C.A. des 57 SADC et des dix CAE ont une identité très locale: ils sont composés de bénévoles issus des régions où ils siègent. Ces gens, imprégnés des besoins des communautés, sont de fins connaisseurs des réalités et des ressources humaines qui les entourent. Le Réseau fait en sorte que l’expertise voyage entre les régions, mais la prise en charge demeure locale.
Outre faciliter la circulation des connaissances, quelle est votre mission?
Offrir un soutien au développement économique local, de l’aide technique et du financement. Au cours de l’exercice financier 2020-2021, les SADC et les CAE du Québec ont ainsi aidé plus d’un millier de projets à voir le jour. Nous soutenons quelque 10 000 entreprises chaque année. Les PME aidées par le Réseau ont un taux moyen de survie de 81% après cinq ans, ce qui est excellent. Chacun des projets soutenus vise le développement durable et le plein potentiel des régions.
Le projet Miammm Charlevoix semble être un bon exemple de prise en charge locale. De quoi s’agit-il?
Ce projet d’économie circulaire, qui porte sur la sécurité alimentaire, est en phase de développement, mais c’est déjà un exemple probant. Parmi les forces vives impliquées avec la SADC, on retrouve deux organismes communautaires et un distributeur alimentaire privé. Avec Miammm, on s’attarde aux moyens d’optimiser la chaine de valeur tout en limitant le gaspillage. Le but ultime est de développer des produits locaux issus des denrées non conformes ou non vendues. On veut créer de l’espace pour entreposer ces surplus et remédier au manque d’équipement spécialisé pour procéder à leur récupération. Ce projet risque d’inspirer d’autres régions, et le modèle est adaptable. L’expérience des uns sert aux autres.
En réponse à la crise sanitaire, le Réseau a par ailleurs collaboré à la livraison d’un fonds de relance?
Oui, le Fonds d’aide et de relance régionale nous a attribué 129 millions de dollars pour épauler l’écosystème entrepreneurial des régions. Cette somme nous a permis d’aider plus de 6000 petites entreprises supplémentaires, et a soutenu quelque 300 projets de développement économique. En région, ce type de soutien peut faire la différence entre s’épanouir, survivre ou s’éteindre.
Les SADC et CAE sont des organismes à but non lucratif qui travaillent depuis 40 ans au développement économique des régions du Québec. Le Réseau regroupe 57 SADC (Sociétés d’aide au développement des collectivités) et 10 CAE (Centres d’aide aux entreprises). Ils comptent plus de 1 000 professionnels et bénévoles qui soutiennent des projets et des entreprises innovantes pour des collectivités prospères.
Ce contenu, réalisé par le Studio A10 dans le respect de ses lignes directrices, a été commandité par les SADC et CAE.
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