En banlieue du monde
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SYRIE – Dans un pays où les journalistes se font de plus en plus rares depuis le début de la guerre civile en 2011, des médias militants ont pris le relais de la presse traditionnelle.
En 2018, la Syrie s’est retrouvée au 177e rang (sur 180) du classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières, une position peu enviable. De fait, elle est devenue l’un des pays les plus meurtriers pour les journalistes. Leur simple présence les expose à tous les dangers: pressions diverses, arrestations, enlèvements, blessures, mort. Ils doivent travailler entre les tirs et les explosions, quand ils n’ont pas à se porter au secours des nombreux blessés. Ce qui a mené le ministère des Affaires étrangères français à transmettre, l’année dernière, une note interne aux rédactions pour les sommer de ne plus y envoyer leurs correspondants.
Il y a sept ans, Gilles Jacquier, reporter à France 2, a été tué lors de l’explosion d’un obus dans le quartier d’Ikrime, à Homs, devenant ainsi le premier d’une longue liste de journalistes morts en Syrie en exerçant leur métier.
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