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L’histoire de la répression de la communauté homosexuelle est celle de la fermeture de ses lieux de rencontres.
À l’image de la lutte pour les droits des femmes, l’histoire des garderies au Québec est faite d’avancées et de reculs.
Pour le Québec des années 1960, revendiquer des garderies, c’est remettre en cause l’unité de base de la nation: la famille. Le rapport Parent, considéré comme une pierre importante à l’édifice de la modernisation de l’éducation au Québec, affirme en 1964: «L’éducation familiale et ménagère doit faire partie de la formation des jeunes filles et les habituer à trouver un certain agrément esthétique et humain aux travaux de la maison.» Faire garder les enfants à l’extérieur du foyer menace surtout de briser le monopole des hommes sur le travail salarié, ce qui n’est pas sans bousculer certains messieurs, même les plus progressistes d’entre eux.
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Les institutions ont abandonné certaines couches de la population pour qui l’émeute est devenue la seule option.
Avant que les changements climatiques deviennent l’ennemi public numéro un, les combats environnementaux ne faisaient pas courir les foules.