Antifa
Le mouvement antifasciste a rallié les antiracistes radicaux sur fond de musique punk.
L’histoire de la répression de la communauté homosexuelle est celle de la fermeture de ses lieux de rencontres.
Nous sommes en 1892, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Une foule de 300 personnes se rassemble autour de la gare en briques rouges du Canadien Pacifique. Elle attend impatiemment l’arrivée d’un citoyen rattrapé par la police après s’être enfui le matin même. Elle lui réserve un sort à la hauteur de son dégout: littéralement, elle veut le lyncher. Heureusement pour lui, les agents le protègent et le renvoient immédiatement derrière les barreaux, où se trouvent quatre de ses coprévenus.
Officiellement, ces hommes sont accusés d’«attentat à la pudeur» et de «grossière indécence». En fait, leur seul crime est d’avoir fréquenté un lieu de rencontres pour homosexuels: le Club des Manches de ligne. Ce nom n’a pas été choisi au hasard. La langue de l’époque avait ses expressions pour décrier l’homosexualité—la «pêche à la ligne» référait à la sodomie, et «avoir le manche», à l’érection—et les membres du club ont saisi l’insulte pour se jouer de leurs adversaires.
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