Le meilleur des écrans en 2025

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Le meilleur des écrans en 2025

Voici les créateur·trice·s de contenus audiovisuels qui ont impressionné Nouveau Projet et son réseau de collaborateur·trice·s cette année.

Les séries de l’année à «bingewatcher»

selon Clara Champagne, rédactrice en chef adjointe, Nouveau Projet


The Pitt (saison 1)

Crave

Le personnel d’une salle d’urgence débordée accomplit une série d’exploits médicaux au cours d’une garde de 15 heures particulièrement mouvementée, un peu comme si Grey’s Anatomy et 24 produisaient une série dérivée, mais version «télé prestige». C’est sexy, c’est captivant, c’est touchant. C’est la meilleure série de l’année.

The Bear (saison 4)

Disney+

L’irrésistible mais exaspérant Carmy a deux mois pour sauver son restaurant et, idéalement, mériter une étoile Michelin, reconquérir sa douce, Claire, et guérir la vieille et profonde blessure qui le fait tant souffrir. Cette quatrième saison réussit (finalement) le pari de la série: trouver un équilibre, comme le restaurant The Bear et son comptoir à sandwichs The Beef, entre ambition et accessibilité, constance et risque, exigence et plaisir.

Empathie (saison 1)

Crave

Empathie, proposition d’une qualité rare au Québec, séduit narrativement et rhétoriquement, combinant histoires saisissantes et plaidoyer bouleversant sur la nécessité d’essayer de comprendre même l’incompréhensible. Quand elle abandonne le fantastique pour la justesse des émotions, la série atteint une intensité presque inégalable.

Task (saison 1)

Crave

C’est un jeu du chat et de la souris sombre et lent, désolant et envoutant. Un agent du FBI se remettant d’une tragédie familiale prend les rênes d’une unité spéciale organisée pour capturer Robbie, un père de famille et éboueur qui, la nuit, braque—parfois avec des résultats sanglants—les planques d’une gang de motards.

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Ces séries aussi absurdes qu’intelligentes

selon Camille Giguère-Côté, comédienne et autrice


Hacks (saison 4)

Crave

Une plongée dans le monde du standup au féminin, à travers la relation intergénérationnelle improbable entre une légende de l’humour et sa nouvelle autrice. Derrière les blagues, des réflexions intelligentes sur le féminisme et l’âgisme.

The Rehearsal (saisons 1 et 2)

Crave

La prémisse est simple: «Et si on pouvait répéter la vie avant de la vivre?» Dans cette série, Nathan Fielder joue sur la ligne entre fiction et réalité. On ressort de cette écoute étonnamment touché·e par cette œuvre décalée emplie de malaises et de moments de vulnérabilité.

Inspirez expirez (saison 2)

Crave

Des personnages fascinants, des répliques délicieuses, des surprises constantes. Un bijou d’absurde, aussi finement interprété que scénarisé.

Gâtées pourries (saison 1)

Crave

Trois femmes fortes et pleines de répartie. Une sitcom rafraichissante et—attention!—un hommage au conte Babine complètement savoureux.

Trois films présentant un visage singulier de l’Amérique

selon Guillaume Corbeil, auteur


Universal Language

Matthew Rankin

Après The Twentieth Century, Matthew Rankin revient avec un film fascinant et étrange. Cette fois, il nous transporte dans un monde parallèle, où Winnipeg est une ville iranienne à l’architecture soviétique. On boit du thé au Tim Hortons, les enfants jouent au curling dans la cour d’école en parlant le persan… Cette superposition de Winnipeg et Téhéran nous plonge dans une mélancolie qui nous émerveille, puis nous touche.

Eddington

Ari Aster

Dans chacun de ses films, Ari Aster (Midsommar, Hereditary) trouve une nouvelle façon de nous angoisser. Après avoir exploré l’horreur, puis la psychose, il nous plonge avec Eddington dans un western cauchemardesque, où une course à la mairie d’un village du Nouveau-Mexique nous rappelle notre époque, mais comme si elle était rêvée par un fou.

One Battle after Another

Paul Thomas Anderson

Dans le dernier film de Paul Thomas Anderson, Leonardo DiCaprio incarne un ex-révolutionnaire de gauche qui doit sauver sa fille des mains d’un colonel suprémaciste blanc inflexible. Mais plus qu’une satire politique, One Battle after Another nous rappelle que c’est l’amour, et non le sang, qui nous unit.

Trois films qui provoquent des émotions fortes

selon Céline Gobert, journaliste


Harvest

Athina Rachel Tsangari

La réalisatrice grecque s’appuie sur une mise en scène immersive et contemplative pour raconter l’implosion d’une communauté d’un village médiéval sous le poids du progrès et de la destruction annoncée du territoire. Porté par le fascinant Caleb Landry Jones, le film ne rentre (pour son bien) dans aucune case.

The Ugly Stepsister

Emilie Blichfeldt

À travers le calvaire physique que s’impose une antihéroïne aussi pathétique que jusqu’au-boutiste, ce détournement du conte de Cendrillon navigue sans cesse entre satire grotesque et body horror radical. Il pose avant tout une question violente: jusqu’où, en tant que femme, est-on prête à aller pour plaire et se conformer?

Hamnet

Chloé Zhao

Hautement émouvant, le récit revient sur le deuil auquel sont confronté·e·s le dramaturge William Shakespeare et sa femme Agnes, celui de leur petit garçon Hamnet emporté par la peste. Le dernier acte cathartique, en forme de célébration inspirée de l’acte créatif, n’est rien de moins que crève-cœur.

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