Se marier pour payer ses frais de scolarité
À l’heure où les unions libres sont légion au Québec, de (très) jeunes couples d’étudiant·e·s se marient encore pour les prêts et bourses. Analyse d’un phénomène anachronique.
Et si Laval était l’endroit parfait pour repenser le stéréotype de la banlieue nord-américaine et le projet social qu’elle était censée incarner?
Photos: Hubert Hayaud
La courtepointe lavalloise. Son kitch pavillonnaire et ses nombreux bungalows. L’épicière Sarita, la matriarche Christina et l’abbé Kanayoge. L’entraide des communautés.
On peut y voir une mer de boulevards, de concessionnaires automobiles, de salons de beauté et de chaines de restauration rapide à perte de vue, avec en point de mire un ciel bleu qui semble vouloir tout absorber tellement les édifices sont peu élevés et les trottoirs déserts. Si plusieurs n’y voient que son fameux Carrefour, son bling-bling et ses bandes de jeunes en survêtement Adidas, Laval est aussi une banlieue insaisissable, multiple, hétéroclite et aussi enchantée.
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