Le meilleur du design et des arts visuels en 2025

Photo: Olivier Blouin
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Le meilleur du design et des arts visuels en 2025

Voici les créateur·trice·s qui ont impressionné Nouveau Projet et son réseau de collaborateur·trice·s cette année.

Quatre bâtiments pas plates

selon Émilie Laperrière, journaliste indépendante


Résidence le Sentier

(Atelier Pierre Thibault)

Si l’expression «bain de forêt» était une maison, elle serait probablement cette résidence multigénérationnelle du canton de Potton, qui s’étire entre falaise, lac et vallons, et qui s’efface pour donner toute la place au paysage environnant.

Bibliothèque Gabrielle-Roy

(Saucier + Perrotte et GLCRM en consortium)

Sacré meilleure bibliothèque publique au monde, l’établissement culturel du quartier Saint-Roch, à Québec, s’ancre dans la ville avec son grand parvis et son rez-de-chaussée tout en transparence.

  • Photo: Olivier Blouin

Maison-jardin BEAU

(Alexandre Bernier Architecte)

Située au cœur de Saint-Henri, à Montréal, la maison-jardin se distingue par son usage audacieux du béton massif, de la structure à la finition. Malgré tout, la lumière et la nature y sont omniprésentes.

  • Photo: Maxime Brouillet

Hôtel de ville de La Pêche

(BGLA architecture + design urbain)

À La Pêche, l’hôtel de ville en bois massif conçu selon la norme Passivhaus (une première au Québec) allie durabilité et identité locale. La toiture en dents de scie et les accents rouges de ce bâtiment écoénergétique s’inspirent des ponts couverts de la région.

  • Photo: Stéphane Brügger

Trois résidences et expositions enracinées en région

selon Noémie Fortin, commissaire indépendante, autrice et travailleuse culturelle


Prendre soin. Du geste artistique au geste maternel

(Centre d’art Jacques-et-Michel-Auger, Victoriaville)

Aux côtés de la commissaire Alexandra Tourigny Fleury, les artistes Alice Longpré, Catherine Magnan et Christina Martin ont mené une recherche-création autour de l’art et de la maternité, pour donner vie à des installations marquées par la résilience, la sororité et le jeu.

Un journal de bord conserve les traces du projet en ligne: projetprendresoin.com

  • Photo: Martin Morissette

Qu’est-ce qu’on peut construire sur un sol en mouvance

(DRAC, Drummondville)

Initié en résidence au 3e impérial (Granby), le projet d’Anouk Verviers prend appui sur des gestes de cuisson et de barattage. De ces savoir-faire collectifs émerge une réflexion sur la mémoire familiale, l’invisibilisation du travail féminin, l’histoire économique et le sens d’un commun à réinventer.

En cours jusqu’au 14 décembre 2025

  • Photo: Paul Litherland

Amplifier l’errance, guetter le sillon des foulées

(Écart, Rouyn-Noranda)

L’exposition propose une exploration contemplative et géopoétique des traces, empreintes et strates du monde. Commissariée par Galadriel Avon, elle réunit des artistes émergent·e·s ayant réalisé une résidence à Sagamie (Alma): Molly Bertrand, Valérie Cain-Bourget, Laetitia de Coninck, Tina Lam, Pépite et Josèphe et Florence Viau.

Présentée à Sagamie du 5 février au 4 mai 2026

  • Photo: Donald Trépanier

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