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Mouvement ACTES: soutenir l’action écologique et sociale en milieu scolaire

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CSQ

Mouvement ACTES: soutenir l’action écologique et sociale en milieu scolaire

Écologie, pacifisme, démocratie, solidarité: telles sont les valeurs mises de l’avant par la CSQ avec le mouvement ACTES. 

Près de 30 ans après sa création, le mouvement—auparavant connu sous le nom de réseau des Établissements verts Brundtland (EVB)—se renouvèle pour répondre à l’évolution de la société et aux besoins changeants de ses membres.


Aux origines du mouvement

«Si la mission de la CSQ consiste à promouvoir et à défendre les intérêts économiques, professionnels et sociaux de ses membres, elle a également pour mandat de participer de manière concrète à la création d’un avenir propice à leur succès, explique Dominique Bernier, conseillère au mouvement ACTES. Investir une vision commune est l’un des rôles d’une centrale syndicale. Dans les années 1990, nos membres ont commencé à se préoccuper de l’environnement et à agir à leur échelle pour sensibiliser et mobiliser les élèves.» 

C’est à cette époque, en 1993, que remonte la création des EVB, dans la foulée de la publication du Rapport Brundtland par la Commission des Nations unies sur l’environnement et le développement (1987). Dans ce texte historique—où apparaissait pour la première fois l’expression «développement durable»—, on attribuait les problèmes environnementaux les plus graves à «la grande pauvreté qui prévaut dans le Sud et aux modes de consommation et de production non durables pratiqués dans le Nord». 

Depuis, les nombreuses initiatives entreprises par les 1 500 EVB (journées d’engagement étudiant, potagers, programmes de recyclage et récupération, défis zéro déchet, etc.) ont grandement contribué à développer la conscience écologique des jeunes et, par là, celle de l’ensemble de la société québécoise. 

«Les activités, outils pédagogiques et initiatives en lien avec l’écologie qu’ont créés nos membres ont eu d’énormes répercussions, se souvient Dominique Bernier. L’action de notre mouvement a notamment permis de populariser le recyclage par l’entremise des jeunes qui, après avoir été sensibilisé·e·s à l’école, ont fait pression sur leurs parents.» 

Mettre les bouchées doubles contre les changements climatiques 

En 2020, alors que l’accélération des changements climatiques entraine un engagement citoyen sans précédent dans la lutte pour la protection de l’environnement, les EVB deviennent le mouvement ACTES. 

«L’objectif de ce changement d’identité et d’orientation, ajoute Dominique Bernier, est de souligner et de renforcer l’idée que notre mouvement repose sur l’ensemble des gestes posés par nos membres. Qu’il n’est pas simplement question d’une addition de petits gestes individuels, mais bien d’un projet de société. Il est devenu évident qu’on ne pourra pas améliorer le sort de la planète sans se battre pour davantage de justice sociale. Les outils mis en place par le mouvement ACTES visent donc à systématiser et à comptabiliser l’impact des actions de nos membres, et des élèves, sur l’empreinte écologique et sociale.» 

Pour Tommy Bureau, conseiller au mouvement ACTES, le milieu scolaire a besoin de temps, de soutien et d’une communauté pour mettre en œuvre des actions collectives porteuses d’écologie, de pacifisme, de démocratie et de solidarité. 

«Le message que les membres nous envoient est très clair: la protection de l’environnement leur tient à cœur, mais iels sont surchargé·e·s, fatigué·e·s, à bout de ressources. Le milieu est éprouvé par de nombreuses années d’austérité, de coupes et, plus récemment, par une pandémie mondiale. Nos nouveaux outils sont donc conçus pour être simples à utiliser, aisément accessibles, propices au partage des connaissances et à la collaboration, afin que les initiatives et activités des un·e·s puissent profiter aux autres.» 

Ce qui distingue ACTES, c’est son objectif: l’augmentation du pouvoir d’agir de ses membres, jusqu’à leur retraite. 

«Il existe plusieurs initiatives, ateliers et activités portant sur l’environnement, mais ils sont souvent ponctuels. Nous venons compléter cette offre avec une structure durable et solide disponible sur une base quotidienne. Ce que nous souhaitons, c’est mobiliser la jeunesse, mais surtout soutenir le personnel qui œuvre auprès de la jeunesse, de manière concrète et durable. Pour cela, nous offrons l’adhésion gratuite à nos membres.»


Des exemples d’outils

Parmi les initiatives lancées par ACTES, on retrouve la Communauté ACTES, une plateforme réunissant une grande quantité de matériel pédagogique produit par les membres et organismes partenaires, aisément accessible sur le web à partir d’un moteur de recherche; la Certification ACTES, un outil numérique convivial pour évaluer l’empreinte écologique des établissements scolaires, produire des plans d’action, mesurer l’impact des gestes posés et reconnaitre les efforts des établissements; les Journées ACTES, un programme qui permet de libérer le personnel pour des activités en lien avec l’environnement dans leur établissement; les Défis ACTES, qui donneront aux membres la possibilité de se lancer des défis dans un esprit collaboratif, et de participer à une série de colloques biennaux qui auront lieu dans plusieurs régions du Québec.  

«Nous sommes extrêmement fier·ière·s et impressionné·e·s par les nombreux projets mis sur pied par les jeunes et nos membres, conclut Tommy Bureau. Ceux-ci sont en partie réalisés grâce au soutien financier du mouvement, exclusif aux membres, par l’entremise de la Fondation Monique Fitz-Back


Quelques coups de cœur

  • Projet Rond-Point, école Joseph-François Perrault

    À l’école secondaire Joseph-François-Perrault de Québec, les élèves ont imaginé un projet d’espace vert sous la forme d’un rondpoint, qui sera aménagé devant leur établissement. On y trouvera un frigo solidaire, des supports à vélo et un jardin urbain. L’espace sera ouvert aux élèves et aux résident·e·s.

  • Projet Carboneutre, école de l’Odyssée

    Au cours des neuf dernières années, l’école secondaire de l’Odyssée, située à Valcourt, a mobilisé plus de 500 jeunes dans le cadre de son projet Carboneutre. Cette initiative a entrainé la création d’une plateforme de compostage en collaboration avec une résidence pour ainé·e·s, le recyclage de sept tonnes de verre, l’installation de panneaux photovoltaïques, la plantation de 5 000 arbres, et plus encore.

  • Serre scolaire et communautaire, école Roy et Saint-Louis

    L’école primaire Roy et Saint-Louis, à La Guadeloupe, réalise actuellement un projet de serre communautaire fonctionnelle à l’année, dans le but de faire découvrir le jardinage aux élèves, tout en intégrant divers apprentissages sur la nature, l’autonomie alimentaire et la provenance de la nourriture.



La Centrale des syndicats du Québec représente près de 200 000 membres dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la santé et des services sociaux, de la petite enfance, du municipal, des loisirs, du communautaire et des communications. Issu de la CSQ, le Mouvement d’action collective en transition environnementale et sociale rassemble quelque 1500 établissements engagés pour un monde viable. Les membres du Mouvement réfléchissent, éduquent et agissent en faveur d’une société plus écologique, plus pacifique, plus solidaire et plus démocratique.


Ce contenu, réalisé par le Studio A10 dans le respect de ses lignes directrices, a été commandité par la Centrale des syndicats du Québec.

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