Quand la science affirme qu’une révolution politique est notre seul espoir

Naomi Klein
Publié le :
Écrits du Canada anglais

Quand la science affirme qu’une révolution politique est notre seul espoir

La nécessité d’une transition socioécologique n’est pas une question d’opinion: c’est la dernière issue logique qu’il nous reste, affirme la plus célèbre militante canadienne dans ce chapitre tiré de La maison brûle.

Considéré dans ce texte

La fin de la stabilité. Les systèmes Terre-humain. Le budget carbone. Le courage et la lâcheté de la science. La résistance comme anticorps du dérèglement climatique.

En décembre 2012, Brad Werner, analyste de systèmes complexes aux cheveux roses, se fraie un chemin dans la cohue des 24000 spécialistes des sciences de la Terre et de l’espace réunis à San Francisco à l’occasion du congrès annuel de l’American Geophysical Union. Cette année, de gros noms sont à l’affiche, dont Ed Stone, qui a dirigé le projet Voyager de la NASA et présentera la nouvelle étape qu’est en train de franchir la sonde vers l’espace interstellaire, et le cinéaste James Cameron, qui viendra raconter ses aventures en sous-marin dans les profondeurs de l’océan. Mais c’est la conférence de Werner qui suscite le plus grand intérêt. Elle s’intitule «Is Earth Fucked? Dynamical Futility of Global Environmental Management and Possibilities for Sustainability via Direct Action Activism» (La Terre est-elle foutue? Futilité dynamique de la gestion mondiale de l’environnement et potentiel de durabilité attribuable à l’action directe).

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