Les voici, mes enfants
Les questions toutes simples appellent parfois des réponses d’une complexité insoupçonnée. Dans son tout premier livre, Christa Couture raconte la perte et ce qui peut encore exister dans son sillage.
Des clients de tous horizons défilent sous la plume agile de l’auteur d’origine taïwanaise, dans la petite épicerie syrienne où il était commis, à Vancouver. Traduction: Guillaume Corbeil
Le multiculturalisme progressiste. Le zaatar et la moolah. L’exportation des caractères chinois. Les clochers de Mount Pleasant et les mosquées de Prague. Le vivre-ensemble à Vancouver.
Un fit parfait
Un homme entre dans l’épicerie persane où je travaille, plus ou moins au coin de Main Street et de la 14e Avenue. On est mardi matin, au beau milieu de l’hiver vancouvérois. Il est plié en deux alors qu’il fait résonner une longue quinte de toux sèche. Puis il se racle la gorge pour être certain que je me suis rendu compte de sa présence.
— Hé, t’as pas l’air Libanais, qu’il me dit. C’est pas toi le propriétaire, hein?
— En fait, le propriétaire est Iranien. Moi je suis juste un employé.
— Pour vrai, un Chinois qui travaille ici, c’est comme aller dans un resto chinois pis découvrir que les cuisiniers sont blacks.
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