Quatre raisons de développer la ville sans construire

Francis T. Durocher
Photo: Manny Fortin / Unsplash
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Quatre raisons de développer la ville sans construire

Et si la solution à la crise du logement passait par la reconversion d’immeubles vacants?

Face au manque d’appartements abordables, la solution la plus visible et répandue est souvent la même: construire. Plus de logements, plus de neuf. Dans l’ombre de cette frénésie immobilière, des bâtiments vacants sont laissés à eux-mêmes. Rien qu’à Montréal, on en recense près de 800: de grands ensembles hospitaliers, conventuels ou industriels1«Seulement 24 amendes pour 800 bâtiments à l’abandon à Montréal», Zacharie Goudreault et Jean-François Nadeau, Le Devoir, 8 aout 2024.. Voici quatre bonnes raisons de les réinvestir et de changer de paradigme.



Ils sont déjà là.

Et si on apprenait à voir ces bâtiments pour ce qu’ils sont vraiment: des infrastructures prêtes à servir, des espaces à réimaginer, des catalyseurs d’innovation? Plutôt que de les laisser s’effriter dans l’attente d’un projet hypothétique, mieux vaut s’en emparer pour répondre à des besoins bien réels. 

Alors qu’on parle d’urgence climatique et de spéculation foncière, l’abandon de bâtiments parait paradoxal. Collectivement, c’est une perte triple: d’espace, de patrimoine matériel et même immatériel (lié aux souvenirs collectifs associés à ces lieux). 


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