Quatorze livres de la rentrée littéraire qu’on se promet de lire
Récits fragmentés, formes hybrides, voix fortes: la littérature d’ici dans tout ce qu’elle a de singulier.
Et si la solution à la crise du logement passait par la reconversion d’immeubles vacants?
Face au manque d’appartements abordables, la solution la plus visible et répandue est souvent la même: construire. Plus de logements, plus de neuf. Dans l’ombre de cette frénésie immobilière, des bâtiments vacants sont laissés à eux-mêmes. Rien qu’à Montréal, on en recense près de 800: de grands ensembles hospitaliers, conventuels ou industriels1«Seulement 24 amendes pour 800 bâtiments à l’abandon à Montréal», Zacharie Goudreault et Jean-François Nadeau, Le Devoir, 8 aout 2024.. Voici quatre bonnes raisons de les réinvestir et de changer de paradigme.
Ils sont déjà là.
Et si on apprenait à voir ces bâtiments pour ce qu’ils sont vraiment: des infrastructures prêtes à servir, des espaces à réimaginer, des catalyseurs d’innovation? Plutôt que de les laisser s’effriter dans l’attente d’un projet hypothétique, mieux vaut s’en emparer pour répondre à des besoins bien réels.
Alors qu’on parle d’urgence climatique et de spéculation foncière, l’abandon de bâtiments parait paradoxal. Collectivement, c’est une perte triple: d’espace, de patrimoine matériel et même immatériel (lié aux souvenirs collectifs associés à ces lieux).
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Les tiktokeur·euse·s qui visitent des endroits abandonnés ont pour coutume de taire les adresses, mais voici quatre lieux de culte montréalais que nous croyons avoir été capables d’identifier.
Pour la création du spectacle «Monstres», deux femmes de théâtre ont rencontré neuf ancien·ne·s placé·e·s afin de mieux comprendre les traces qu’un parcours infléchi par la direction de la protection de la jeunesse laisse chez ceux et celles qui le traversent. Voici quelques-unes de leurs observations.
Grands sont les défis auxquels font face les femmes judiciarisées, et à plus forte raison si elles ont passé du temps «en dedans», dans un centre de détention. L’une d’elles, autrice et militante de son état, témoigne concrètement des embuches qui se dressent devant elle et ses sœurs.