Quatre raisons de développer la ville sans construire
Et si la solution à la crise du logement passait par la reconversion d’immeubles vacants?
Pour la création du spectacle Monstres, deux femmes de théâtre ont rencontré neuf ancien·ne·s placé·e·s afin de mieux comprendre les traces qu’un parcours infléchi par la direction de la protection de la jeunesse laisse chez ceux et celles qui le traversent. Voici quelques-unes de leurs observations.
C’est avec beaucoup de naïveté que nous avons commencé la recherche qui a mené au spectacle de théâtre Monstres. À l’époque, nous ne connaissions pratiquement rien à propos de la DPJ. Puis, nous avons rencontré un groupe d’ancien·ne·s placé·e·s pour leur faire part de nos idées. Nous étions loin de savoir à quel point nous allions vivre un tel coup de foudre avec ces êtres humains nuancés, éloquents et extrêmement lucides. Ils ont été notre phare et notre inspiration tout au long de la création.
Ce qui nous fascine particulièrement, c’est de voir à quel point leurs opinions sur le système divergent. Certain·e·s ancien·ne·s placé·e·s disent avoir été sauvé·e·s par la DPJ. Pour d’autres, son arrivée dans leur vie a représenté le début d’une longue bataille. En effet, même si plusieurs choses les unissent, leurs points de vue sur notre société et leur façon d’apprendre à vivre avec les traumatismes sont bien personnels. Un parcours en DPJ, ça laisse des traces.
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