Quatre raisons de développer la ville sans construire
Et si la solution à la crise du logement passait par la reconversion d’immeubles vacants?
Beaucoup d’artistes se lancent dans des projets qui ne verront jamais le jour. Il y va des risques du métier, des aléas de la vocation. Sauf que c’est inhabituel, rarissime même, que des œuvres terminées restent scellées sous vide. Pourtant, c’est précisément ce qui est arrivé ce printemps pour un film québécois.
Au grand jour est un long-métrage de fiction de 110 minutes mettant en vedette Karine Gonthier-Hyndman, Marianne Fortier et Amaryllis Tremblay. À l’été 2022, il a été présenté en compétition officielle au prestigieux festival de Karlovy Vary, en Tchéquie. Quelques mois plus tard, une projection a eu lieu à Montréal dans le cadre de Cinemania. Le film devait ensuite prendre l’affiche dans les cinémas du Québec en avril 2023. Sauf que ce n’est jamais arrivé.
Si la sortie en salle a été annulée, c’est parce que le réalisateur d’Au grand jour, Emmanuel Gendron-Tardif, a été accusé du meurtre de sa mère. Depuis janvier, il est gardé à l’institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel, dans l’attente de son procès.
Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.
Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Et si la solution à la crise du logement passait par la reconversion d’immeubles vacants?
Les tiktokeur·euse·s qui visitent des endroits abandonnés ont pour coutume de taire les adresses, mais voici quatre lieux de culte montréalais que nous croyons avoir été capables d’identifier.
Pour la création du spectacle «Monstres», deux femmes de théâtre ont rencontré neuf ancien·ne·s placé·e·s afin de mieux comprendre les traces qu’un parcours infléchi par la direction de la protection de la jeunesse laisse chez ceux et celles qui le traversent. Voici quelques-unes de leurs observations.
Grands sont les défis auxquels font face les femmes judiciarisées, et à plus forte raison si elles ont passé du temps «en dedans», dans un centre de détention. L’une d’elles, autrice et militante de son état, témoigne concrètement des embuches qui se dressent devant elle et ses sœurs.