Choisir ses combats
Parfois, on fait seulement ce qu’on peut.
Malêtre aux mille visages, la dépression, souvent perçue et traitée comme une lutte individuelle, prend pourtant racine dans l’expérience collective de vivre.
Le continent noir. C’est comme ça que je surnomme la dépression. En anglais, j’appellerais ça le Upside Down, comme dans Stranger Things.
C’est un monde pareil à celui où tu vis d’habitude, mais où plus rien n’a le même éclat ni la même saveur. Il fait froid, il fait noir et tu es tout seul. La gravité y est pesante et l’air, irrespirable. Tout ici te tue lentement. Et parce qu’il recouvre l’entièreté de ton regard, c’est un monde qui apparait sans issue.
Mais suis-moi, je connais peut-être une porte de sortie.
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Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Qu’arriverait-il si nous faisions le choix individuel et collectif d’une vision plus rose de l’avenir?
Notre incapacité à penser le suicide comme une décision lucide nous empêche-t-elle de nous engager plus profondément dans nos vies?
Ceux qui ont déjà perdu un être cher savent que la véritable empathie est rare. Notre entourage nous sert des platitudes blessantes et s’attend à ce que nous passions rapidement à autre chose. Résultat, le deuil n’a nulle part où aller et crée des ravages souterrains.