«Kukum»: deuil, espoir et quelques bémols
Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
La crise du logement s’invite à La Licorne avec Vermine radieuse, une pièce créée à Bristol en 2015 mais qui fait écho à la réalité montréalaise actuelle.
Julie et Oli, ce jeune couple sans-le-sou qui vit dans un logement délabré, attendent leur premier enfant. C’est dans ce moment de vulnérabilité que l’omnisciente et colorée Miss Dee leur fait une mystérieuse offre, celle de devenir les chanceux propriétaires de leur «maison de rêve». Seule ombre au tableau: tout est à refaire… C’est lors de leur première nuit dans cette nouvelle maison que le couple découvrira accidentellement une technique de rénovation efficace, mais pour le moins cruelle. Que ne feraient-ils pas pour le bonheur de leur future famille!
Radiant Vermin (titre original) du caustique Philip Ridley a été créé en 2015 dans une Angleterre qui, comme le Québec d’aujourd’hui, connaissait une importante crise du logement avec des prix exorbitants, des logements insalubres et des propriétaires au sens éthique discutable… C’est donc à point nommé que cette pièce traduite par Marie-Claude Verdier nous arrive à Montréal. La traduction aurait pu être une véritable adaptation québécoise percutante si Verdier n’avait pas effacé les références culturelles du texte d’origine. Ceci dit, Vermine radieuse reste une critique drôle et acerbe de l’embourgeoisement et de son cout social, de notre désir de propriété et de confort.
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Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
L’écrivain a enlevé le «in» de son prénom, bien qu’il ne l’ait jamais autant été. Populaire au possible, le lauréat du plus récent prix Médicis livre ici sa quatrième œuvre en carrière.
La Terre tourne autour de Ricardo, même lorsque Ricardo fait le tour du monde, dans ce nouveau film empreint de l’autodérision «feel-good» des trois précédents titres de la série.
Le Néoécossais se risque à une large palette de styles musicaux sur cet album homonyme audacieux, certes, mais qui manque grandement de cohésion.