«WE»: Arcade Fire encore habité par l’énergie de ses débuts

Élise Jetté
Publié le :
Critique

«WE»: Arcade Fire encore habité par l’énergie de ses débuts

Maintenant établis à La Nouvelle-Orléans, Win Butler et Régine Chassagne ont écrit ensemble ce WE qui représente un «nous» collectif, un opus qui ose rapatrier tous ses morceaux après s’être égaré.

On parle constamment d’Arcade Fire comme d’un joyau national, un produit de chez nous, le résultat d’un regard montréalais, bref, une expérience globale vécue ici. Les plus récents albums du groupe se détachent toutefois de notre réalité locale pour embrasser quelque chose de plus large, un sentiment plus universel.

En ce début de fin de pandémie, rien de plus conventionnel que d’écrire des chansons qui rassemblent et qui nous rappellent que les gens qu’on aime ne sont jamais partis. Or, Arcade Fire le fait ici avec un mélange de la fougue de ses débuts et de la sagesse qui vient avec l’âge. Le nouvel album offre sept chansons qui réussissent à transposer la frénésie que le groupe nous offre en spectacle.

Au début de WE, on est replongés dans nos paniques de 2020 avec Age of Anxiety I et Age of Anxiety II (Rabbit Hole). La co-réalisation de Nigel Godrich, que l’on connait pour son travail soutenu auprès de Radiohead notamment, s’entend surtout dans les moments instrumentaux qui nous laissent renouer avec nos vides intérieurs. 

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