«Kukum»: deuil, espoir et quelques bémols
Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
Maintenant établis à La Nouvelle-Orléans, Win Butler et Régine Chassagne ont écrit ensemble ce WE qui représente un «nous» collectif, un opus qui ose rapatrier tous ses morceaux après s’être égaré.
On parle constamment d’Arcade Fire comme d’un joyau national, un produit de chez nous, le résultat d’un regard montréalais, bref, une expérience globale vécue ici. Les plus récents albums du groupe se détachent toutefois de notre réalité locale pour embrasser quelque chose de plus large, un sentiment plus universel.
En ce début de fin de pandémie, rien de plus conventionnel que d’écrire des chansons qui rassemblent et qui nous rappellent que les gens qu’on aime ne sont jamais partis. Or, Arcade Fire le fait ici avec un mélange de la fougue de ses débuts et de la sagesse qui vient avec l’âge. Le nouvel album offre sept chansons qui réussissent à transposer la frénésie que le groupe nous offre en spectacle.
Au début de WE, on est replongés dans nos paniques de 2020 avec Age of Anxiety I et Age of Anxiety II (Rabbit Hole). La co-réalisation de Nigel Godrich, que l’on connait pour son travail soutenu auprès de Radiohead notamment, s’entend surtout dans les moments instrumentaux qui nous laissent renouer avec nos vides intérieurs.
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Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
L’écrivain a enlevé le «in» de son prénom, bien qu’il ne l’ait jamais autant été. Populaire au possible, le lauréat du plus récent prix Médicis livre ici sa quatrième œuvre en carrière.
La Terre tourne autour de Ricardo, même lorsque Ricardo fait le tour du monde, dans ce nouveau film empreint de l’autodérision «feel-good» des trois précédents titres de la série.
Le Néoécossais se risque à une large palette de styles musicaux sur cet album homonyme audacieux, certes, mais qui manque grandement de cohésion.