À mon père qui a «une vraie job»

Pier-Luc Ouellet
Photo: Gavin Harper
Publié le :
Lettre ouverte

À mon père qui a «une vraie job»

Ou la culpabilité d’un fils (de préposé aux bénéficiaires) qui paie son loyer, et beaucoup de livraisons de burgers, en écrivant des blagues.

Je t’écris ces quelques lignes d’un café de Rosemont où je mange un sandwich à 25$ (il est correct). 

Toi, tu es préposé aux bénéficiaires à Rimouski et tu offres des soins à domicile. Quand tes patient·e·s, des gens souvent âgés et seuls, ont besoin d’un bain ou de nouveaux bandages, c’est toi qui accours. 

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