«Kukum»: deuil, espoir et quelques bémols
Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
Avec son deuxième long métrage, Monia Chokri propose de satiriser le climat post #MoiAussi et les dérives du wokisme. Pas celui que Mathieu Bock-Côté voit dans ses Froot Loops chaque matin, mais plutôt celui que l’on s’inflige par excès de bien-pensance, ou par crainte de représailles.
J’aurais aimé que Babysitter me fasse mal. Qu’il m’écorche et me contraigne, entre deux rires jaunes, à effectuer un rigoureux examen de conscience, en ma «qualité» d’homme cisgenre. D’ailleurs, à bien y penser, cette réflexion ne ferait-elle pas de moi un faux allié de la cause féministe? Ce désir d’autoflagellation, est-ce au fond pour épater la galerie? Pour me donner le bon rôle, voire pour séduire? Vais-je terminer ce paragraphe sans tomber dans le néant existentiel?
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Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
L’écrivain a enlevé le «in» de son prénom, bien qu’il ne l’ait jamais autant été. Populaire au possible, le lauréat du plus récent prix Médicis livre ici sa quatrième œuvre en carrière.
La Terre tourne autour de Ricardo, même lorsque Ricardo fait le tour du monde, dans ce nouveau film empreint de l’autodérision «feel-good» des trois précédents titres de la série.
Le Néoécossais se risque à une large palette de styles musicaux sur cet album homonyme audacieux, certes, mais qui manque grandement de cohésion.