«Babysitter»: garde partagée

Jason Béliveau
Publié le :
Critique

«Babysitter»: garde partagée

Avec son deuxième long métrage, Monia Chokri propose de satiriser le climat post #MoiAussi et les dérives du wokisme. Pas celui que Mathieu Bock-Côté voit dans ses Froot Loops chaque matin, mais plutôt celui que l’on s’inflige par excès de bien-pensance, ou par crainte de représailles.

J’aurais aimé que Babysitter me fasse mal. Qu’il m’écorche et me contraigne, entre deux rires jaunes, à effectuer un rigoureux examen de conscience, en ma «qualité» d’homme cisgenre. D’ailleurs, à bien y penser, cette réflexion ne ferait-elle pas de moi un faux allié de la cause féministe? Ce désir d’autoflagellation, est-ce au fond pour épater la galerie? Pour me donner le bon rôle, voire pour séduire? Vais-je terminer ce paragraphe sans tomber dans le néant existentiel?

Pour lire la suite de cet article

Nouveau Projet, c'est du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.

Achetez un accès à cet article ou activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte.

Déjà membre? Ouvrir une session.

Continuez sur ce sujet

Atelier 10 dans votre boite courriel
S'abonner à nos infolettres