Des câlins, des leçons

William S. Messier
Illustration: Mireille St-Pierre
Illustration: Mireille St-Pierre
Publié le :
Télévision

Des câlins, des leçons

Pourquoi Ricky Gervais s’est-il lancé dans l’humour de croissance personnelle?

Considéré dans ce texte

After Life. La philosophie derrière Seinfeld. The Office. L’art du malaise en humour. L’imaginaire de la fin dans les téléséries. Jim Carrey et la mort. Apprendre à être une bonne personne.

Durant ses années à titre de producteur exécutif de la sitcom Seinfeld, Larry David aurait fait écrire en grosses lettres une maxime dans la salle des scénaristes: «NO HUGGING. NO LEARNING.» Cette règle devait s’appliquer à chacun des épisodes de la série cocréée avec Jerry Seinfeld en 1989: pas de câlins ni de leçons. Aucun des personnages ne devait ressentir d’émotions positives sincères ni sortir de l’épisode grandi. Aucune morale n’émanerait de la série. Si on associe souvent Seinfeld à son accroche délibérément vague—a show about nothing—, la formule de David fournit une piste d’explication quant au modus operandi des créateurs. Comment fait-on une comédie qui ne parle de rien? En s’assurant que personne n’y vit rien de trop sérieux ni de trop profond.

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