Au nirvana des mécréant·e·s
La littérature est-elle ce lieu sécuritaire où étancher notre soif existentielle?
Que nous enseigne le roman de science-fiction le plus célèbre de tous les temps?
La fin d’un cycle. Dune, de Frank Herbert. La disparition des vers géants et le progrès. L’esprit de l’homme et de la machine. La tentation de la dictature. Le Kwisatz Haderach en chacun de nous.
Au moment où Denis Villeneuve a annoncé qu’il ramenait au cinéma l’œuvre phare de Frank Herbert, deux collègues m’ont interpelée, car ils avaient envie d’en faire émerger les enseignements utiles pour comprendre le monde actuel. Il faut savoir que je suis une fan finie de science-fiction, et que j’y ai consacré une bonne partie de mes recherches en science politique. Je suis fascinée par la capacité de ces œuvres à projeter nos espoirs et nos craintes dans des univers de prime abord très différents du nôtre, mais qui s’avèrent de captivantes transpositions de ce que nous sommes. Il s’agit d’un riche laboratoire.
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Vingt ans après la parution du récit qui a lancé sa carrière littéraire, Dave Eggers a-t-il remporté son combat contre l’ironie postmoderne?
La violence conjugale est aussi l'apanage des filles à peine sorties de l’adolescence, comme en fait foi ce brulot de l’autrice Angelina Guo, la nouvelle recrue du Quartanier, une écrivaine montréalaise qui étudie actuellement à la Sorbonne.
L’écrivain a enlevé le «in» de son prénom, bien qu’il ne l’ait jamais autant été. Populaire au possible, le lauréat du plus récent prix Médicis livre ici sa quatrième œuvre en carrière.