Entre nounou et veilleur de nuit

David Robichaud
Publié le :
Nos communs

Entre nounou et veilleur de nuit

Qu’attendre de l’État, en 2018?

Considéré dans ce texte

La limitation de nos libertés. Le bien commun. Les plumes des paons. Les VUS. Les plats de cafétéria et le don d’organes. La procrastination. Les bienfaits de la contrainte.

«Si je me montre si suspicieux envers les solutions étatiques, c’est principalement parce que je ne crois pas au mythe d’un État au service du bien commun», écrivait récemment Youri Chassin, ironiquement candidat caquiste aux élections provinciales de 2018.

L’économiste, affilié à l’Institut économique de Montréal, n’est qu’une voix parmi d’autres qui condamnent à priori toute intervention publique au nom du bien commun, y voyant une limitation aux libertés individuelles—une ingérence dans la sphère privée. Pourquoi l’État devrait-il promouvoir certains objectifs, comme un environnement sain, la santé ou la sécurité financière à la retraite? Si les citoyens aspirent à cela, des marchés seront naturellement créés qui les rendront disponibles. Après tout, les individus sont les mieux placés pour savoir comment ils souhaitent vivre leur vie, ce qu’ils veulent consommer et produire; comment et avec qui ils veulent échanger. Dans cette perspective, toute intervention étatique représente une atteinte à leur dignité en tant qu’individus autonomes capables de faire des choix de vie conformes à leurs valeurs, croyances et préférences.

Abonnez-vous!

Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.

Voir les forfaits

Continuez sur ce sujet

Atelier 10 dans votre boite courriel
S'abonner à nos infolettres