«Kukum»: deuil, espoir et quelques bémols
Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
Trois ans après le départ de Maybe Watson au cœur de la seconde vague du mouvement #MoiAussi, Alaclair Ensemble rebâtit son univers musical avec audace et originalité sur Lait paternel, laissant toutefois transparaitre une amertume qui, au fil de l’album, finit par devenir irritante.
Rien n’est clair à 100% sur le septième album d’Alaclair Ensemble. Pour la première fois depuis les débuts du groupe, il y a près de 15 ans, ce manque de précision, de concision et de sens dans les textes rend le produit final moins digeste. Les sujets abordés sont périlleux–on évoque maintes fois la culture de l’annulation et les wokes–et, même si les gars d’Alaclair Ensemble ne prennent que très rarement position dans leurs textes, on comprend (ou, plutôt, on devine) une partie de leur position générale face à toutes ces thématiques brulantes d’actualité: la société est à la dérive et le bon sens se perd.
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Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
L’écrivain a enlevé le «in» de son prénom, bien qu’il ne l’ait jamais autant été. Populaire au possible, le lauréat du plus récent prix Médicis livre ici sa quatrième œuvre en carrière.
La Terre tourne autour de Ricardo, même lorsque Ricardo fait le tour du monde, dans ce nouveau film empreint de l’autodérision «feel-good» des trois précédents titres de la série.
Le Néoécossais se risque à une large palette de styles musicaux sur cet album homonyme audacieux, certes, mais qui manque grandement de cohésion.