Lutte et théâtre: même combat (arrangé)

Pier-Luc Ouellet
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Lutte et théâtre: même combat (arrangé)

Écrits d’Homère et barbus en léotard font bon ménage ces jours-ci Aux Écuries. Mais comment expliquer ce soudain engouement des gens de théâtre pour la lutte?

Mes ami·e·s  rient toujours de mon amour pour la lutte. Vous voyez, j’ai des ami·e·s sophistiqué·e·s. Ils et elles sont plus familier·ière·s avec Antigone de Sophocle qu’avec le tombstone piledriver d’Undertaker. Ces gens ne savent pas ce qu’ils manquent. 

Pour me défendre, je leur réponds toujours que la lutte, c’est le théâtre du peuple. C’est pas moi qui le dis, c’est Robert Lepage.  Celui-ci s’enthousiasme tellement pour cette forme d’art brute qu’il lui fait une place d’honneur dans son Diamant, à Québec. Mais la vérité, c’est que malgré le fait que j’utilise l’argument théâtral pour défendre mon sport préféré (oui, c’est un sport, bon), je vais rarement au théâtre. 

Heureusement pour moi, le Théâtre Aux Écuries est en plein Royalmania, un festival qui veut unir lutte et théâtre. Naturellement, la cheffe de pupitre de Nouveau Projet a pensé à moi pour couvrir cet évènement, parce que je suis surement la seule personne qu’elle connait qui trippe sur la lutte. On dirait que c’était fait pour moi. 

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