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  • Des enfants s’amusent dans un camp de réfugiés installé non loin de la frontière turque.

Terre d’accueil en difficulté


Şanlıurfa, Turquie—Jelal regarde une énième fois les portraits de sa famille sur son cellulaire. Entre deux gorgées de thé, il montre une photo de sa femme entourée de quatre petits minois aux grands yeux noirs: leurs filles, âgées de trois à 12 ans. Après avoir fui la Syrie il y a deux ans, l’ancien activiste antirégime a obtenu un statut de protection temporaire dans la ville de Şanlıurfa, où il a décroché un emploi dans une auberge. Il envoie la quasi-totalité de son maigre salaire à sa famille restée au pays, se gardant un peu d’argent de poche pour s’acheter des cigarettes. «Il me faudrait des milliers de dollars pour faire venir ma femme et mes filles», calcule Jelal, qui aurait besoin d’une vie entière pour économiser cette somme. Il essuie une larme, avant de retourner servir le thé aux clients.

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