«Niagara»: finir mort en faillite dans une boite en carton dans les vidanges

Jason Béliveau
Publié le :
Critique

«Niagara»: finir mort en faillite dans une boite en carton dans les vidanges

Comédie dépressive articulée autour d’une fratrie endeuillée, Niagara marque une évolution après l’inabouti Les scènes fortuites (2018), que Guillaume Lambert avait également scénarisé et mis en scène.

Pour avoir suivi la carrière de Lambert, je sais que son sens de l’humour—tout comme le mien—est le produit de deux œuvres culturelles phares des années 1990: Les Simpson (dans son excellent doublage québécois) et les Albums du peuple de François Pérusse. Pour des milliers d’adolescent·e·s qui ont grandi à la même époque que moi, Pérusse est une rock star. Outre quelques apparitions dans l’émission Taquinons la planète des Bleu Poudre il y a 30 ans, l’humoriste et musicien s’est tenu loin des écrans, petits et grands. Le voir en tête d’affiche de Niagara est donc un évènement.

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