Tuer son père
«Deliver Me from Nowhere», de Scott Cooper, dépeint un Springsteen à vif, rongé par les démons et la solitude qui ont façonné «Nebraska», son album le plus cru et le plus vrai.

Comédie dépressive articulée autour d’une fratrie endeuillée, Niagara marque une évolution après l’inabouti Les scènes fortuites (2018), que Guillaume Lambert avait également scénarisé et mis en scène.
Pour avoir suivi la carrière de Lambert, je sais que son sens de l’humour—tout comme le mien—est le produit de deux œuvres culturelles phares des années 1990: Les Simpson (dans son excellent doublage québécois) et les Albums du peuple de François Pérusse. Pour des milliers d’adolescent·e·s qui ont grandi à la même époque que moi, Pérusse est une rock star. Outre quelques apparitions dans l’émission Taquinons la planète des Bleu Poudre il y a 30 ans, l’humoriste et musicien s’est tenu loin des écrans, petits et grands. Le voir en tête d’affiche de Niagara est donc un évènement.
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«Deliver Me from Nowhere», de Scott Cooper, dépeint un Springsteen à vif, rongé par les démons et la solitude qui ont façonné «Nebraska», son album le plus cru et le plus vrai.

Le nouveau documentaire de Julien Élie, «Shifting Baselines», présenté au FNC et en salle le 17 octobre, voit l’expansion du pouvoir humain se poursuivre à l’échelle grandiose du cosmos tout entier. C’est fascinant, mais aussi terrifiant.

Il ne suffit pas toujours de surfer sur l’œuvre d’une romancière à succès pour faire du bon théâtre. C’est peut-être même parfois plus délicat.

Très attendu, le troisième ouvrage de Paul Kawczak confirme l’ambition de l’écrivain franco-québécois. Entre fable et mémoire, Le bonheur est un roman troublant, déroutant et profondément habité.