«Kukum»: deuil, espoir et quelques bémols
Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
Comédie dépressive articulée autour d’une fratrie endeuillée, Niagara marque une évolution après l’inabouti Les scènes fortuites (2018), que Guillaume Lambert avait également scénarisé et mis en scène.
Pour avoir suivi la carrière de Lambert, je sais que son sens de l’humour—tout comme le mien—est le produit de deux œuvres culturelles phares des années 1990: Les Simpson (dans son excellent doublage québécois) et les Albums du peuple de François Pérusse. Pour des milliers d’adolescent·e·s qui ont grandi à la même époque que moi, Pérusse est une rock star. Outre quelques apparitions dans l’émission Taquinons la planète des Bleu Poudre il y a 30 ans, l’humoriste et musicien s’est tenu loin des écrans, petits et grands. Le voir en tête d’affiche de Niagara est donc un évènement.
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Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
L’écrivain a enlevé le «in» de son prénom, bien qu’il ne l’ait jamais autant été. Populaire au possible, le lauréat du plus récent prix Médicis livre ici sa quatrième œuvre en carrière.
La Terre tourne autour de Ricardo, même lorsque Ricardo fait le tour du monde, dans ce nouveau film empreint de l’autodérision «feel-good» des trois précédents titres de la série.
Le Néoécossais se risque à une large palette de styles musicaux sur cet album homonyme audacieux, certes, mais qui manque grandement de cohésion.