Humoriste abasourdie
Quels mots utiliser pour décrire le travail de Virginie Fortin? Dans cet extrait de «Mes sentiments», le 2e titre de notre collection «Humour», la principale intéressée se prête à un étonnant exercice d’introspection.
Couper les enfants des discussions graves ou sérieuses, c’est une forme d’adultisme. Un concept encore méconnu que Sarah Poulin-Chartrand aborde, parmi une quarantaine d’autres, dans Nos enfants auront le dernier mot, premier titre de notre nouvelle collection Le temps debout. En voici un extrait.
Les rapports de pouvoir entre adultes et enfants. L’omniprésence des écrans. La foutue pandémie. Les règlements bidons. L’importance de la communication.
Petit souper familial de semaine. Stéphane demande aux enfants s’il y a de nouveaux cas de Covid-19 à l’école. La réponse de Paul? «Aucune idée. On ne nous tient pas au courant de ça, nous.» Son père et moi nous sommes regardé·e·s, sonné·e·s. Paul venait d’énoncer un truc tellement gros, mais tellement intégré que nous n’avions jamais songé à le questionner. Les élèves de cinquième et de sixième année, qui entendaient parler de la pandémie du matin au soir depuis un an, étaient probablement en droit d’être considérés comme des interlocuteurs valides, et qu’on leur transmette certaines informations sur leur milieu de vie, non? Un cas typique d’adultisme.
Proche cousin de l’âgisme, l’adultisme est cette attitude dont nous n’avons à peu près jamais conscience, qui se définit comme l’idée que les adultes sont «meilleur·e·s» que les enfants, ce qui justifierait le pouvoir que les premier·ière·s exercent sur les dernier·ère·s. Un réflexe qui définit presque tous nos rapports à la jeunesse, du moins dans nos sociétés.
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On peut être mère et tenir les nullipares en estime, et vice versa. En phase avec le commentaire de «Nouveau Projet 29», articulé autour de la production littéraire des femmes sans enfants, cette conversation entre Laurence Côté-Fournier (mère de trois enfants) et notre cheffe de pupitre numérique (mère de personne) vise à rapprocher ces deux solitudes.
Marqué par une quête de beauté, l’essai «Les paysages intérieurs» dit le deuil des paysages disparus ou transformés à travers le concept de solastalgie. Voici un extrait du dernier titre de notre collection «Documents».
À l’intersection de la vie en société et de l’expérience individuelle des arts, il est possible de trouver une solution au sentiment d’impuissance qui nous habite souvent. Voici un extrait de «Territoires d’engagement», le deuxième titre de notre collection «Le temps debout».