Des sanctuaires, avant qu’il ne soit trop tard
Pourquoi protéger nos derniers espaces sauvages?
Faut-il éliminer les patrons?
La nécessité de se libérer de l’entreprise. Le capitalisme et les cages à rats. Louise-Michel et Thucydide. Nos horreurs économiques. Les communalistes. Les failles du système.
Un lundi matin, à leur arrivée au travail, les ouvrières d’une usine textile découvrent des ateliers vides. Plus une machine, pas une seule pièce d’étoffe: la chaine de production a entièrement disparu. Qu’à cela ne tienne, avec leurs maigres indemnités de licenciement, elles décident de recruter un professionnel pour «buter le patron». Ainsi commence Louise-Michel, une comédie satirique de Gustave Kervern et Benoît Delépine.
Quatre-vingt-dix minutes plus tard, le film s’achève sur un constat d’échec: le patron reste introuvable. Certes, la chasse à «l’homme aux écus», comme disait Marx, n’a pas été totalement infructueuse. Quelques boss arrogants sont passés de vie à trépas. Cependant, après chaque meurtre, le «vrai» dirigeant s’est révélé être ailleurs, toujours plus loin et insaisissable. Le duo chargé de l’exécution est même allé le chercher jusqu’à Jersey, au siège de l’entreprise, mais n’a trouvé qu’une simple boite aux lettres à l’adresse indiquée.
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