Les Colocs
«J’suis snob» (reprise de Boris Vian)
La popularité des lecteurs MP3 et autres iPod semblent avoir sonné le glas des pistes bonus que les musicien·ne·s enregistraient au tournant du troisième millénaire. Est-ce que cette tradition de l’époque des baladeurs pourrait renaitre de ses cendres? C’est ce qu’on a tenté de savoir.
L’enjeu
Si Les Cowboys Fringants ont choisi de tourner le concept des chansons cachées en dérision sur l’album Break syndical (2002), c’est qu’à l’époque, il était coutume d’offrir un petit cadeau à la fin des CD ou des cassettes. Une fois le disque terminé–c’est ce qu’on croyait!–, la musique laissait place à un long silence jusqu’à ce qu’une courte dernière chanson retentisse sans crier gare. Ces pistes bonus étaient souvent enregistrées de façon très artisanale, empreintes d’humour ou détonnantes par rapport à l’ensemble de l’album.
Robbie Williams s’est également amusé avec le concept. Ayant pris l’habitude de cacher une chanson à la fin de chacun de ses disques, le chanteur britannique a joué un tour à ses fans sur son album Sing When You’re Winning en 2000. Après un silence de 24 minutes, on peut tout simplement l’entendre dire: «No, I’m not doing one on this album», soit: «Non, je n’en ferai pas sur cet album.»
Au Québec comme ailleurs, les exemples de chansons cachées dans les années 1990 et 2000 ne manquent pas.
Les Colocs
«J’suis snob» (reprise de Boris Vian)
Nirvana
«Endless, Nameless»
Vincent Vallières
«Plate» (version acoustique)
Pierre Lapointe
«Maman»
eXterio
«Fin de l’album» et «Blooper»
Malajube
«La fin»
Ariane Moffatt
«Laboratoire amoureux»
Mononc’ Serge
«Les machines»
Green Day
«All by Myself»
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