Signets—semaine du 12 juin 2023

Photo: Heng Cai / The Big Picture / bioGraphic
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Signets—semaine du 12 juin 2023

Votre sélection hebdomadaire des textes et des productions audiovisuelles qui ont attiré l’attention de l’équipe de Nouveau Projet.

La nature dans l’objectif

Le concours photo de l’Académie des sciences de Californie, qui célèbre sa dixième édition, récompense les plus talentueux·euses photographes de la vie sauvage. La consigne pour participer: donner à voir le vivant sous ses formes les plus inattendues, susciter la réflexion sur les menaces qui le guettent.

À voir sur bioGraphic (en anglais)


Ils s’aiment

Le Musée Rath de Genève accueille présentement une exposition particulièrement touchante, un corpus de clichés d’hommes gais en amour—des débuts de la photographie aux années 1950. Pendant des années, Hugh Nini et Neal Treadwell ont sillonné les brocantes et antiquaires du monde entier pour mettre la main sur ces trésors de tendresse. Sur ces images, les mains et les bouches se touchent, laissant peu de place au doute. Et on se dit, en les regardant, que leur vie a peut-être été plus douce que ce que leur époque leur permettait.

À lire sur Bilan (en français)

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La saison des amitiés sincères

Que signifie être ami·e? Alors que le philosophe écossais Alasdair MacIntyre disait qu’un·e véritable ami·e est celui ou celle qui se soucie suffisamment de notre bienêtre pour nous aider à nous libérer de nos illusions, Friedrich Nietzsche estimait que c’est précisément notre volonté de nous taire face à l’erreur de l’autre qui permet à nos amitiés de survivre. Et si les gens espéraient à la fois de l’honnêteté et du soutien inconditionnel de leurs amitiés?

À lire sur The Atlantic (en anglais)


Libérer l’appétit des femmes!

Qu’ont en commun les films et séries Dead Ringers (2023), Yellowjackets (2021-), Grave (2016), Jennifer’s Body (2009), et Rosemary’s Baby (1968)? Ils mettent en vedette des femmes qui mangent… beaucoup, excessivement, jusqu’à la chair humaine même. «Dans ces univers monstrueux remplis d’entités démoniaques, de vampires et de meurtrières, les protagonistes féminines embrassent leur désir pour la nourriture et la chair sans restriction.» Pour la critique de cinéma Justine Peres Smith, le public féminin y verrait quelque chose de très… libérateur.

À lire sur Mordu (en français)


La reine du tricot

Cap sur le Centre d’art Diane Dufresne de Repentigny pour découvrir Francine Vandelac, est une spécialiste de la maille dont le style a fait école dans les années 1960 et 1970. À jamais associée à l’esthétique d’Expo 67, la designer a jadis su s’imposer dans le milieu de la mode avec ses créations tout en légèreté, à la frontière entre les métiers d’art et la haute couture. Et sans surprise, l’histoire de cette pionnière de la mode québécoise n’est pas banale.

À voir sur La Fabrique culturelle (en français)

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