Soutenir le plaisir de lire

Martin Lépine
Illustration: Pierre-Antoine Robitaille
Publié le :
Commentaire

Soutenir le plaisir de lire

Comment ne pas dégouter nos enfants de la lecture?

L’essentiel à nous apprendre, c’est l’amour des livres qui fait

Qu’tu peux voyager d’ta chambre autour de l’humanité

Renaud, «C’est quand qu’on va où?»

Je ne connais pas un seul parent qui ne souhaite pas que son enfant aime lire.

Dominique Demers, «Au bonheur de lire»

Ma fille, la plus vieille, vient d’avoir dix ans. Je suis inquiet.

Toutes les enquêtes le montrent: si l’objectif prioritaire du corps enseignant dans le domaine de la lecture et de l’appréciation des œuvres littéraires est bel et bien de donner le gout de lire aux jeunes, les attitudes positives en début de parcours scolaire ne font que décliner au fur et à mesure que les élèves avancent dans la scolarité obligatoire. Des études ont montré que leur intérêt diminue d’un cycle à l’autre, d’une année à l’autre et même en cours d’année. De façon plus spécifique, ce serait vers la fin du deuxième cycle du primaire, autour de l’âge de dix ans—d’où mon inquiétude actuelle—, que ces attitudes deviendraient, progressivement, plus négatives. Certains travaux américains indiquent que quatre finissant·e·s de l’école secondaire sur cinq disent ne plus jamais vouloir ouvrir un livre de leur vie une fois leur diplôme en poche. C’est tout dire.

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