De la tension de l’information retenue
Comment les archives de Joan Didion changent-elles les histoires que nous nous sommes racontées à son sujet?
L’essentiel à nous apprendre, c’est l’amour des livres qui fait
Qu’tu peux voyager d’ta chambre autour de l’humanité
Je ne connais pas un seul parent qui ne souhaite pas que son enfant aime lire.
Ma fille, la plus vieille, vient d’avoir dix ans. Je suis inquiet.
Toutes les enquêtes le montrent: si l’objectif prioritaire du corps enseignant dans le domaine de la lecture et de l’appréciation des œuvres littéraires est bel et bien de donner le gout de lire aux jeunes, les attitudes positives en début de parcours scolaire ne font que décliner au fur et à mesure que les élèves avancent dans la scolarité obligatoire. Des études ont montré que leur intérêt diminue d’un cycle à l’autre, d’une année à l’autre et même en cours d’année. De façon plus spécifique, ce serait vers la fin du deuxième cycle du primaire, autour de l’âge de dix ans—d’où mon inquiétude actuelle—, que ces attitudes deviendraient, progressivement, plus négatives. Certains travaux américains indiquent que quatre finissant·e·s de l’école secondaire sur cinq disent ne plus jamais vouloir ouvrir un livre de leur vie une fois leur diplôme en poche. C’est tout dire.
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Qu’est-ce que les récits de non-parents peuvent nous apprendre sur ce qui motive le désir d’avoir des enfants?