Biorégion ou barbarie
Et si le projet biorégional pouvait nous aider à traverser l’effondrement? Dans cet extrait de l’essai «Faire que!», récemment paru chez Lux Éditeur, l’auteur et philosophe Alain Deneault appelle à un certain retour à la terre.
Joëlle Rouleau, qui a dirigé l’essai Télévision queer, s’interroge sur l’omniprésence des personnages LGBTQ+ sur nos écrans.
J’aime concevoir le queer comme une substance informe et gélatineuse, qu’on ne peut contenir ou contrôler. Pour moi, le queer représente une viscosité qui s’infiltre dans tout et partout, une chose à la fois dégueulasse et amusante, un goo1Goo est entendu ici comme de la glue, quelque chose de gluant, de la boue. Bref, ce goo est une matière informe, gélatineuse, répugnante et amusante à la fois. qui résume le caractère collant, glissant des frontières, l’ambigüité et la tension qui composent le queer en tant que culture, genre, identité, politique et théorie.
En tant que spécialiste des études culturelles, je considère qu’il est antithétique de chercher à intégrer la culture queer dans une conceptualisation prédéterminée. Pourquoi, en effet, essayer de cerner et de retenir le goo? Je préfère largement utiliser l'expression «sensibilités queer2Voir les ouvrages de Lorena Muñoz (2010) et Catherine J. Nash (2010).» pour décrire ce que je veux dire lorsque je parle de queerness ou d’état queer. Cela offre une conception plus vaste et mouvante des cultures queer, et souligne la nécessité de ne pas catégoriser ce qui est ou n’est pas queer, ce qui appartient ou n’appartient pas au goo.
De façon générale, j’hésite à me demander si une représentation médiatique est fidèle ou non à une catégorie identitaire précise — une question pourtant si chère à mes étudiant·e·s, aux journalistes qui me contactent et aux ami·e·s et parents qui discutent de la forte augmentation des représentations LGBTQ+ à la télévision.
Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.
Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Et si le projet biorégional pouvait nous aider à traverser l’effondrement? Dans cet extrait de l’essai «Faire que!», récemment paru chez Lux Éditeur, l’auteur et philosophe Alain Deneault appelle à un certain retour à la terre.
Pennsylvanie, 13 juillet 2024. Donald Trump, le poing levé et l’oreille en sang, se relève d’un bond après avoir échappé à une tentative d’assassinat. Accompagné de photos de presse archi marquantes, cet évènement a bouleversé les esprits et la campagne du moins momentanément, ainsi que le raconte Catherine Mavrikakis, dans cet extrait de «Sur les routes», paru aux éditions Héliotrope.
Les grands organes de presse québécois investissent-ils trop d’argent et de temps dans la couverture de la campagne électorale aux États-Unis?
Lors des Jeux olympiques de Paris, des athlètes ont révélé alimenter un compte OnlyFans à coups de photos explicites. Que penser de ce mode de financement pour le sport amateur de (très) haut niveau?