«P’tit Belliveau»: tirer dans tous les sens
Le Néoécossais se risque à une large palette de styles musicaux sur cet album homonyme audacieux, certes, mais qui manque grandement de cohésion.
L’abonné de la Berlinale Denis Côté propose son 14e film en 17 ans. Cette fois, il prend un risque en signant une incursion délicieusement trouble dans l’intimité de trois femmes souffrant de dépendance sexuelle.
Crevons l’abcès d’un coup de baguette (ou de massue): un homme peut-il aborder la question de la sexualité féminine au cinéma? Déjà, j’entends les voix vociférantes et majoritairement masculines des apôtres de l’intransigeante liberté d’expression: «Mets-en!»
En fait, notre question devrait être plus nuancée: un homme peut-il aborder la question de la sexualité féminine au cinéma avec subtilité, sans verser dans la fétichisation? Il faut l’admettre, c’est en terrain miné que le cinéaste Denis Côté a choisi de fixer les pénates de son dernier film. Côté frondeur? Sur papier, oui. Mais c’est bien mal connaitre l’affairé cinéaste que de vouloir rapprocher sa pratique à celles d’artistes de la provocation facile et juvénile. Un été comme ça n’est pas Nymphomaniac de Lars von Trier, bénie soit Aphrodite. Mais pourrait-il intégrer pour autant le plan de cours du certificat en études féministes de l’UQAM?
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Siestes, mangues et odeur de café rythment le nouvel ouvrage de Dany Laferrière comme autant de motifs récurrents dans l’œuvre d’un peintre. Mais l’académicien a-t-il seulement de nouvelles choses à dire?
Nul doute que le nombre d’abonnements à ICI TOU.TV connait un pic ces jours-ci, depuis qu’a été téléversé le dernier chapitre de la série de François Létourneau. Mais la flute en vaut-elle la chandelle?
Bien qu’un peu verbeux, ce spectacle de Sophie Cadieux, Mélanie Demers et Frannie Holder s’impose comme l’œuvre à voir, à Montréal, en ce début d’année. Un objet étonnant et chaleureux, doux et grave.