Avoir son steak sans l’animal mort

Illustration: Mathieu Potvin
Publié le :
Alimentation

Avoir son steak sans l’animal mort

La viande du futur va-t-elle tout changer?

Considéré dans ce texte

La viande de laboratoire. L’impasse des usines à viande et la crise climatique. Le bienêtre animal. Le burger le plus cher au monde. L’empreinte carbone alimentaire des Occidentaux·ales. Un monde sans abattoirs.

Voilà près de 15 ans que nous n’avons pas mangé de viande. Plus de saucisses ni de boulettes. Nous avons fait notre deuil des animaux morts et, mis à part un incident ou deux—un morceau de bacon oublié sous des frites et une commande de sandwich mal comprise—nous avons oublié les subtilités gustatives de la réaction de Maillard, ce processus chimique qui s’opère entre les acides aminés et les sucres naturels de la viande lorsqu’on la fait griller.

Comme nous l’avons écrit dans nos livres respectifs (Je mange avec ma tête pour Élise, en 2011, et Voirson steak comme un animal mort pour Martin, en 2015), au moment de notre conversion au véganisme, les raisons de ce choix ne manquaient pas: éthique animale, crise climatique, effondrement de la biodiversité, santé. Pour nous, la viande, c’était du passé.

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