Ce qu’on a vu—mars 2025
Les courts métrages ont occupé le haut de l’affiche ces jours derniers avec REGARD, au Saguenay, et le FIFA, à Montréal. «Nouveau Projet» était des deux festivals, et voici les films qui s’y sont démarqués.
La tension charnelle est palpable entre Lydia Képinski et Vincent Roberge (Les Louanges) sur leur premier morceau enregistré en duo. La chanson québécoise de l’été?
«J’aime quand on danse (tes mains sur mes hanches)»
Lydia Képinski avec Les Louanges
Lydia Képinski et Vincent Roberge (Les Louanges) unissent leurs forces pour un morceau qui se passe de comparaison. Ensemble, les deux artistes aux univers déjà archidistinctifs créent quelque chose d’absolument inédit, un brulot sur-mesure pour les DJs aux inclinaisons house, et dans un français on ne peut plus québécois s’il vous plait. Séduisant et frais!
— Catherine Genest, cheffe de pupitre numérique
Viagra Boys
Presque aussi efficace pour produire des meubles en kit que des groupes de punk et de métal, la Suède nous présente son petit dernier: Viagra Boys, une formation de postpunk née dans un karaoké de Stockholm en 2015. Sept ans plus tard, le groupe survitaminé (mené par un chanteur charismatique et suant dans la plus pure tradition du punk) nous revient avec Cave world, un album puissant où il se désole du monde en période de pandémie. Ils étaient au Théâtre Corona le 20 février devant un public tout acquis à leur cause, et ont certainement réussi à réchauffer le sud-ouest de Montréal.
— Nemo Lieutier, coordonnateur
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Basia Bulat crée une musique à son image: tendre, mais jamais plate. L’autrice-compositrice-interprète francophile, et Montréalaise d’adoption, est toujours aussi inspirée qu’à ses débuts au tournant du millénaire.
Né à Vancouver d’un père québécois et d’une mère américaine, avant de déménager en Virginie, puis de faire ses études au Vermont, Deni Ellis Béchard est de ces Nord-Américains bilingues qui enrichissent la scène littéraire anglophone. Son plus récent ouvrage vient d’être traduit aux éditions Écosociété.
Dans «Une langue universelle», Matthew Rankin crée des ponts entre les solitudes, la belle province et le rest of Canada, et les gens qui parlent français, anglais et perse. Un long-métrage hors normes (son deuxième en carrière) qui vient confirmer son importance sur la scène cinématographique.