Ce qu’on a vu—janvier 2025
Des œuvres pillées en Afrique continuent de profiter à nombre d'institutions muséales occidentales. Entre en scène le mouvement de décolonisation de l’art, immortalisé à l’écran dans un documentaire de Mati Diop.
Qui a dit que les recettes avaient des dates de péremption? Une décennie après son âge d’or sur la blogosphère, le cronut n’a pas dit son dernier mot.
Le cronut, de La Cornetteria
6528, boulevard Saint-Laurent (Montréal)
Autrefois célébré par les influenceur·euse·s du monde entier, le cronut fait désormais partie des reliques culinaires du monde occidental. Mais ce n’est pas parce qu’il n’est plus à la mode qu’il n’existe plus. À notre grand bonheur d’ailleurs, le cronetto (dans sa version italienne) se trouve toujours sur les tablettes de La Cornetteria, cette institution montréalaise qui a pignon sur rue dans la Petite-Italie. Fourré à la pistache ou au chocolat, ce délicieux mélange entre un beigne (donut) et un croissant vaut encore amplement le détour.
— Héloïse Henri, collaboratrice
Le chocolat chaud au gochugaru, du Café Rose de Mai
500, rue Bélanger (Montréal)
Piments coréens et cacao font bon ménage chez Arnaud Pessione et Samantha Puth, les sympathiques propriétaires de ce petit café de Petite Patrie où il fait bon se prélasser avant d’aller faire les commissions au Marché Jean-Talon. On y retourne pour leur accueil amical, et leurs expérimentations gustatives qui sortent de l’ordinaire, tant en matière de breuvage chaud que de slushs infusées au thé ou au café. De plus, leur tiramisu maison goute le ciel!
— Catherine Genest, cheffe de pupitre numérique
Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.
Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Des œuvres pillées en Afrique continuent de profiter à nombre d'institutions muséales occidentales. Entre en scène le mouvement de décolonisation de l’art, immortalisé à l’écran dans un documentaire de Mati Diop.
Lou-Adriane Cassidy rompt avec la banalité et consolide sa place au prochain gala d’ADISQ avec une chanson forte, «Dis-moi dis-moi dis-moi», qui laisse présager le meilleur en vue de la sortie de son troisième album studio.
Si la pratique du tatouage existe depuis des millénaires, elle a connu une expansion fulgurante au Canada depuis quelques années; aujourd’hui, plus d’un tiers des Canadien·ne·s en auraient au moins un. Le livre «Needle Work» propose une histoire érudite, rocambolesque et imagée de ce monde en ébullition.
Résolution pour la nouvelle année: sortir des sentiers battus, découvrir des auteur·trice·s qu’on ne voit pas dans les palmarès des meilleures ventes ou à «Tout le monde en parle». Parce que la littérature fleurit au-delà des vedettes.