Ce qu’on a lu—septembre 2023
Présentée il y a six ans à Premier Acte, un théâtre intime de 80 places à Québec, la pièce «Hypo» de Nicola-Frank Vachon a droit à un deuxième tour de piste grâce au bédéiste Paul Bordeleau.
Ses affiches ont notamment fait les beaux jours du mouvement étudiant au Québec. Avec le livre Motifs raisonnables, l’illustrateur et auteur Clément de Gaulejac revisite son corpus de pancartes, et notre mémoire collective par la même occasion.
Clément de Gaulejac
On plonge dans «l’eau tiède» avec le dessinateur qui se cache derrière ce sobriquet aquatique, un certain Clément de Gaulejac, un espèce de caricaturiste nouveau genre—puisqu’il donne ouvertement dans le militantisme. Joliment mis en page, son bouquin s’impose comme une classe de rattrapage sur notre histoire politique récente, du Printemps érable à aujourd’hui. Une occasion pour découvrir les talents d’auteur de cet affichiste multitalentueux qui publie aussi aux éditions du Quartanier, et dont la plume limpide rappelle celle du regretté François Blais.
— Catherine Genest, cheffe de pupitre numérique
Mêlant l’autofiction à l’essai, ou l’essai à l’autofiction, au récit personnel, Encore est un «conte de la toxicomanie tranquille» qui examine le rapport de l’autrice Marie Darsigny à l’alcool et à la drogue. Sans tomber dans les clichés misérabilistes, romantiques par extension, ce livre nous présente une réalité à la fois intime et sociale qui frappe comme un coup de gong. Dans un paysage littéraire souvent massivement conformiste, on remercie Marie Darsigny d’exister, de mener cette lutte envers elle-même (et envers tout le reste) qui en inspirera certainement d’autres.
—Héloïse Henri, collaboratrice
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Plus d’une décennie après la dissolution du groupe La Patère rose, Fanny Bloom poursuit sa route en solo. Elle s’apprête à lever le voile sur son quatrième album de compositions originales.
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