Ce qu’on a vu—mai 2025
Montréal vibre au rythme du FTA, évènement théâtral attendu de pied ferme par les membres de notre équipe. Voici les spectacles qui nous ont impressionné·e·s jusqu’à présent.
Ses affiches ont notamment fait les beaux jours du mouvement étudiant au Québec. Avec le livre Motifs raisonnables, l’illustrateur et auteur Clément de Gaulejac revisite son corpus de pancartes, et notre mémoire collective par la même occasion.
Clément de Gaulejac
On plonge dans «l’eau tiède» avec le dessinateur qui se cache derrière ce sobriquet aquatique, un certain Clément de Gaulejac, un espèce de caricaturiste nouveau genre—puisqu’il donne ouvertement dans le militantisme. Joliment mis en page, son bouquin s’impose comme une classe de rattrapage sur notre histoire politique récente, du Printemps érable à aujourd’hui. Une occasion pour découvrir les talents d’auteur de cet affichiste multitalentueux qui publie aussi aux éditions du Quartanier, et dont la plume limpide rappelle celle du regretté François Blais.
— Catherine Genest, cheffe de pupitre numérique
Mêlant l’autofiction à l’essai, ou l’essai à l’autofiction, au récit personnel, Encore est un «conte de la toxicomanie tranquille» qui examine le rapport de l’autrice Marie Darsigny à l’alcool et à la drogue. Sans tomber dans les clichés misérabilistes, romantiques par extension, ce livre nous présente une réalité à la fois intime et sociale qui frappe comme un coup de gong. Dans un paysage littéraire souvent massivement conformiste, on remercie Marie Darsigny d’exister, de mener cette lutte envers elle-même (et envers tout le reste) qui en inspirera certainement d’autres.
—Héloïse Henri, collaboratrice
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On fait le plein de chansons en letton, en albanais et en allemand au lendemain de l’Eurovision. Pleins feux sur les artistes les plus avant-gardistes et musicalement intéressants du concours (parce que oui, il y en a).
Dans «Hewa Rwanda», le dramaturge et acteur kigalien Dorcy Rugamba jette un éclairage nouveau sur le génocide auquel il a échappé. D’ailleurs, le continent africain est très bien représenté à la 19e édition du FTA.
La primoromancière Myriam de Gaspé impressionne avec «L’embouchure», un livre traversé par le fleuve Saint-Laurent qui parait ces jours-ci aux éditions Les Herbes rouges.