Ce qu’on a vu—octobre 2025
Théâtre, danse, cinéma... Voici les recommandations de l'équipe de «Nouveau Projet» ce mois-ci.

Les corps (et notre écoanxiété) sont poussés dans leurs derniers retranchements avec Weathering, un spectacle chorégraphique inclassable de l’Américaine Faye Driscoll présenté dans le cadre du FTA.
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Modifier mes préférencesWeathering, de Faye Driscoll
Vu au FTA
Au début des temps géologiques, les choses restèrent inchangées pendant des millénaires. Pourtant, de manière imperceptible, les êtres ont commencé à évoluer. Et avec la vie, surviennent la chair, ses angoisses et ses désirs. Au rythme des souffles, le temps tout à coup s’accélère, puis s’emballe, et chavire. C’est cette fable du temps, qui mène inexorablement à notre époque déréglée et épileptique, que les dix interprètes de Weathering racontent avec leurs corps emmêlés, suants, agonisants. Pris·es dans la glue du temps, échoué·e·s sur un radeau à peine assez grand pour les accueillir tou·te·s, ils et elles parviendront à libérer le sauvage pour participer au chaos.
— Maud Brougère, directrice éditoriale de la collection Pièces
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Paru en 1985 mais revu cette année aux Éditions de Minuit à partir des tapuscrits originaux et d’un texte resté inédit, «La mémoire et les jours» de Charlotte Delbo ressurgit comme une œuvre brulante d’actualité, entre mémoire des camps et solidarité face aux violences qui se répètent aujourd’hui encore.

Avec ses compositions élégantes et sans artifice, la jeune Canadienne Noeline Hofmann insuffle au country traditionnel toute la force brute et la poésie des plaines de l’Ouest.

Si vous êtes à la recherche d’un bon plan cinéma-maison, vous l’avez trouvé: «Sorry, Baby», premier long-métrage de l’audacieux·se Eva Victor, qui dresse avec délicatesse et une pointe d’humour le portrait d’une jeune femme qui tente de reprendre pied après un traumatisme.