Ce qu’on a lu—septembre 2024
Qui a dit que les bons romans devaient nécessairement être tristes? Dans «Tout me revient maintenant», récit initiatique queer, Jean-Michel Fortier se reconnecte à la naïveté et la lumière des élèves du secondaire.
Alors que Kyiv est encore à feu et à sang, trois théâtres de Montréal proposent des pièces qui donnent la parole à des dramaturges d’origine ukrainienne. Parmi elles, Moi, dans les ruines rouges du siècle, qui est de retour sur les planches du Duceppe plus d’une décennie après sa création.
Moi, dans les ruines rouges du siècle, d’Olivier Kemeid
À voir chez Duceppe jusqu’au 30 mars
La pièce Moi, dans les ruines rouges du siècle raconte la vie de Sasha Samar, un Québécois d’origine ukrainienne. Elle raconte aussi la chute de l’URSS et les évènements qui l’ont précédée, comme la tragédie de Tchernobyl et l’échec de la Glasnost. Lorsque Sasha apprend qu’il a été kidnappé par son père, il ne souhaite qu’une chose: revoir sa mère. La désillusion du jeune homme, qui réalise peu à peu que sa mère l’a abandonné, s’entremêle avec celle de sa patrie qui, elle aussi, délaisse ses idéaux pour entrer dans la modernité.
— Ariane Fournier, stagiaire, Nouveau Projet
Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.
Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Qui a dit que les bons romans devaient nécessairement être tristes? Dans «Tout me revient maintenant», récit initiatique queer, Jean-Michel Fortier se reconnecte à la naïveté et la lumière des élèves du secondaire.
Cet automne, Hugues Frenette prête ses traits à Paul, le personnage de Michel Rabagliati, dans une adaptation théâtrale tricotée par Anne-Marie Olivier. Un spectacle à voir au Trident, à Québec.
Sébastien Dulude a édité nombre de livres à succès au sein de La Mèche, et le temps est maintenant venu de penser à lui, de mettre son talent au profit d’un projet personnel. En cette rentrée littéraire, il publie «Amiante» aux éditions La Peuplade, un roman ancré dans le Thetford Mines de son enfance.
L’été sera musical ou ne sera pas. Alors que des festivals d’envergure se préparent partout en province, notre curseur pointe vers le pianiste Robert Glasper, figure de proue du renouveau jazz. Une visite rare.