Ce qu’on a vu—mai 2025
Montréal vibre au rythme du FTA, évènement théâtral attendu de pied ferme par les membres de notre équipe. Voici les spectacles qui nous ont impressionné·e·s jusqu’à présent.
Moins d’un an après avoir fait paraitre Roman sans rien, voilà que l’écrivain et acteur Antoine Charbonneau-Demers s’est écrit le rôle central de Mon serviteur, une pièce autobiographique qui flirte avec le BDSM.
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Modifier mes préférencesMon serviteur, d’Antoine Charbonneau-Demers
À voir à La Chapelle jusqu’au 27 septembre
(Dans le cadre du FIL)
Entre Cendrillon et les Real Housewives, il y a un monde; celui d’Antoine Charbonneau-Demers. Le jeune et prolifique écrivain originaire de Rouyn-Noranda propose une mise en lecture de son texte dans une performance attendrissante et haute en couleur. Revenant au concept de Mon Valet et moi d’Hervé Guibert, avec le même ton désinvolte et grinçant, l’auteur raconte son obsession, ressentie dès l’enfance, pour la servitude. À travers l’histoire de sa rencontre avec un homme désirant devenir son domestique, il entraine le public dans une méditation sur son intimité verrouillée et sur son habitude de donner sans recevoir. Une belle, rafraichissante et sincère prise de parole, magnifiée par la voix de son créateur.
— Philippe Mangerel, critique théâtre, Nouveau Projet
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Dans «Hewa Rwanda», le dramaturge et acteur kigalien Dorcy Rugamba jette un éclairage nouveau sur le génocide auquel il a échappé. D’ailleurs, le continent africain est très bien représenté à la 19e édition du FTA.
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