Ce qu’on a vu—mars 2025
Les courts métrages ont occupé le haut de l’affiche ces jours derniers avec REGARD, au Saguenay, et le FIFA, à Montréal. «Nouveau Projet» était des deux festivals, et voici les films qui s’y sont démarqués.
Moins d’un an après avoir fait paraitre Roman sans rien, voilà que l’écrivain et acteur Antoine Charbonneau-Demers s’est écrit le rôle central de Mon serviteur, une pièce autobiographique qui flirte avec le BDSM.
Mon serviteur, d’Antoine Charbonneau-Demers
À voir à La Chapelle jusqu’au 27 septembre
(Dans le cadre du FIL)
Entre Cendrillon et les Real Housewives, il y a un monde; celui d’Antoine Charbonneau-Demers. Le jeune et prolifique écrivain originaire de Rouyn-Noranda propose une mise en lecture de son texte dans une performance attendrissante et haute en couleur. Revenant au concept de Mon Valet et moi d’Hervé Guibert, avec le même ton désinvolte et grinçant, l’auteur raconte son obsession, ressentie dès l’enfance, pour la servitude. À travers l’histoire de sa rencontre avec un homme désirant devenir son domestique, il entraine le public dans une méditation sur son intimité verrouillée et sur son habitude de donner sans recevoir. Une belle, rafraichissante et sincère prise de parole, magnifiée par la voix de son créateur.
— Philippe Mangerel, critique théâtre, Nouveau Projet
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