Ce qu’on a vu—octobre 2025
Théâtre, danse, cinéma... Voici les recommandations de l'équipe de «Nouveau Projet» ce mois-ci.

Moins d’un an après avoir fait paraitre Roman sans rien, voilà que l’écrivain et acteur Antoine Charbonneau-Demers s’est écrit le rôle central de Mon serviteur, une pièce autobiographique qui flirte avec le BDSM.
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Modifier mes préférencesMon serviteur, d’Antoine Charbonneau-Demers
À voir à La Chapelle jusqu’au 27 septembre
(Dans le cadre du FIL)
Entre Cendrillon et les Real Housewives, il y a un monde; celui d’Antoine Charbonneau-Demers. Le jeune et prolifique écrivain originaire de Rouyn-Noranda propose une mise en lecture de son texte dans une performance attendrissante et haute en couleur. Revenant au concept de Mon Valet et moi d’Hervé Guibert, avec le même ton désinvolte et grinçant, l’auteur raconte son obsession, ressentie dès l’enfance, pour la servitude. À travers l’histoire de sa rencontre avec un homme désirant devenir son domestique, il entraine le public dans une méditation sur son intimité verrouillée et sur son habitude de donner sans recevoir. Une belle, rafraichissante et sincère prise de parole, magnifiée par la voix de son créateur.
— Philippe Mangerel, critique théâtre, Nouveau Projet
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Paru en 1985 mais revu cette année aux Éditions de Minuit à partir des tapuscrits originaux et d’un texte resté inédit, «La mémoire et les jours» de Charlotte Delbo ressurgit comme une œuvre brulante d’actualité, entre mémoire des camps et solidarité face aux violences qui se répètent aujourd’hui encore.

Avec ses compositions élégantes et sans artifice, la jeune Canadienne Noeline Hofmann insuffle au country traditionnel toute la force brute et la poésie des plaines de l’Ouest.

Si vous êtes à la recherche d’un bon plan cinéma-maison, vous l’avez trouvé: «Sorry, Baby», premier long-métrage de l’audacieux·se Eva Victor, qui dresse avec délicatesse et une pointe d’humour le portrait d’une jeune femme qui tente de reprendre pied après un traumatisme.