Ce qu’on a vu—janvier 2025
Des œuvres pillées en Afrique continuent de profiter à nombre d'institutions muséales occidentales. Entre en scène le mouvement de décolonisation de l’art, immortalisé à l’écran dans un documentaire de Mati Diop.
Minimalistes et toutes en rondeurs, les cases du bédéiste Alex Lévesque détonnent dans le panorama du 9e art au Québec. On a mis la main sur son premier album.
Le dessin humoristique, courant à part entière un temps mené par Gary Larson, Philippe Geluck ou Jake Raynal, s’est aujourd’hui installé sur Instagram. Alex Lévesque, qui se frotte à l’exercice depuis sept ans sur son compte «Dessine Bandé», s’est lancé dans le grand bain du format papier au début du mois. Et le passage du numérique à l’analogique est réussi: en quelques cases et pas beaucoup plus de coups de crayon, en jouant avec ses contraintes et en aiguisant ses chutes, l’auteur livre 160 pages de bonnes blagues, de jeux de mots et de twists dignes de Chubby Checker. Une bédé à grignoter lors de sa semaine de détox numérique.
— Nemo Lieutier, adjoint éditorial
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Lou-Adriane Cassidy rompt avec la banalité et consolide sa place au prochain gala d’ADISQ avec une chanson forte, «Dis-moi dis-moi dis-moi», qui laisse présager le meilleur en vue de la sortie de son troisième album studio.
Si la pratique du tatouage existe depuis des millénaires, elle a connu une expansion fulgurante au Canada depuis quelques années; aujourd’hui, plus d’un tiers des Canadien·ne·s en auraient au moins un. Le livre «Needle Work» propose une histoire érudite, rocambolesque et imagée de ce monde en ébullition.
Résolution pour la nouvelle année: sortir des sentiers battus, découvrir des auteur·trice·s qu’on ne voit pas dans les palmarès des meilleures ventes ou à «Tout le monde en parle». Parce que la littérature fleurit au-delà des vedettes.