Olivier Choinière: frissonner d’horreur, ensemble
Sur scène comme dans «Nouveau Projet», le dramaturge donne libre cours à sa passion pour les scénarios dystopiques et sanglants.
Pourquoi devrait-on choisir entre un rôle de journaliste ou d’écrivaine? Claudia Larochelle fait la démonstration qu’on peut être les deux tout à la fois, avec autant de talent. Dans son plus récent ouvrage, Les Disgracieuses, elle se révèle comme jamais auparavant, dans une sorte d’impudeur qu’on ne lui connaissait pas.
C’est un peu votre marque de commerce comme communicatrice: vous êtes une grande lectrice. Parmi tous les romans que vous avez lus dans votre vie, quel est celui que vous auriez le plus aimé écrire?
Oh, il y en a tant! Je serais incapable de n’en nommer qu’un seul, ni même dix ou 80… Je nommerais tous ceux qui «m’empêchent» d’écrire parce qu’ils me complexent et me font douter de mes capacités. (Rires) Je me demande constamment ce que je pourrais ou saurais apporter de nouveau.
Récemment, dans une chronique publiée sur Avenues, vous avez levé le voile sur un pan peu glorieux du monde de l’édition: celles des auteur·trice·s qui ne lisent pas les livres des autres et qui publient pour devenir célèbres. Comment arrivez-vous à départager ces aspirantes vedettes des écrivain·e·s véritables?
Les vrais écrivains, à mon humble avis, sont ceux qui lisent et ça parait… Le contraire aussi parait; ceux qui écrivent sans lire. Pour bien écrire, il faut avoir lu, il faut aimer lire parce que c’est ainsi qu’on apprend à peaufiner un style, une voix, une réflexion. D’un autre côté, ce n’est pas parce qu’on est lecteur qu’on maitrise l’écriture…
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Dans son documentaire «Le plein potentiel», la cinéaste Annie St-Pierre infiltre l’industrie du bienêtre. À travers elle, on se promène des bains d’eau glacée à la zoothérapie, en passant par le sadomasochisme et la rigolothérapie. Vaste programme, comme on dit.
Unique au monde, l’émission radiophonique «Souverains anonymes» donne un micro à des détenus (ceux de la prison de Bordeaux). Après avoir porté ce projet à bout de bras pendant 35 ans, le réalisateur et animateur Mohamed Lotfi s’apprête à tirer sa révérence. On l’a rencontré, et il a insisté pour qu’on le tutoie.
On peut être mère et tenir les nullipares en estime, et vice versa. En phase avec le commentaire de «Nouveau Projet 29», articulé autour de la production littéraire des femmes sans enfants, cette conversation entre Laurence Côté-Fournier (mère de trois enfants) et notre cheffe de pupitre numérique (mère de personne) vise à rapprocher ces deux solitudes.