L’utopie réelle de la postcroissance
L’économiste français expose sa conception de l’écologie politique et montre l’urgence de renverser le monde afin de le rendre habitable à nouveau.

La liste des défis auxquels font face les élu·e·s municipaux·ales ne cesse de s’allonger, des commentaires haineux sur les réseaux sociaux aux changements climatiques. Pourtant, des candidat·e·s continuent de se présenter—et de se représenter. Nouveau Projet est allé à leur rencontre pour les questionner sur les raisons de leur engagement.
Guy Caron est maire de Rimouski depuis 2021 et briguera cet automne un deuxième mandat. Il a été député néodémocrate dans l’ancienne circonscription de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques de 2011 à 2019, ainsi que chef parlementaire du NPD de 2017 à 2019.
Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter au municipal ?
Mes années comme député m’ont permis de me construire une carapace face à la critique et de mieux comprendre les enjeux auxquels Rimouski fait face. Toutefois, j’étais loin des populations, car au fédéral, les enjeux de proximité comme les passeports ou l’immigration demeurent limités.
Je me suis présenté une première fois parce que je suis fier de ma ville et que je voyais beaucoup de potentiel. Mes priorités étaient alors la création de logements et le développement du centre-ville. Toutefois, quatre ans, c’est trop court pour tout réaliser, et je veux porter ma vision jusqu’au bout.
Selon vous, quelles sont les conséquences d’être élu?
L’une des difficultés auxquelles les élu·e·s font face est le civisme. À Rimouski et ailleurs, c’est très difficile de gérer les gens qui veulent perturber les séances. Ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas s’opposer aux décisions du conseil municipal, au contraire, mais lorsque l’on subit des insultes, que ce soit lors des séances publiques ou par l’entremise des médias sociaux, ça rend le contact avec les citoyen·ne·s plus difficile.
Autant on veut rester proche des citoyen·ne·s, autant on est le seul palier de gouvernement qui permet aux gens d’être dans la salle à dix mètres de nous lorsque l’on vote. Il y a des réalités auxquelles nous sommes confronté·e·s que les élu·e·s à Québec ou à Ottawa n’accepteraient jamais.
Est-ce que vous percevez le rôle d’élu municipal comme un métier ou une vocation?
C’est une vocation par laquelle on peut se sentir appelé·e, mais c’est aussi une profession pour laquelle il faut avoir un certain degré d’expertise et de compétence. On le voit par le nombre de démissions en cours de mandat que l’on observe au Québec.
Élisa Marchildon est étudiante au baccalauréat en journalisme à l’UQAM et stagiaire à Nouveau Projet. Elle s’intéresse aux enjeux sociaux et culturels dans une optique de journalisme de proximité.

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Ici comme ailleurs, la question de l’identité de genre est devenue le point focal de débats publics enflammés. L’un·e des penseur·euse·s les plus influent·e·s dans ce domaine analyse ce phénomène.

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